Ce vendredi à 19h50, RTL tvi propose une immersion parmi les sauveteurs d’une station de ski française.
Après « 112 hélico d’urgence », RTL tvi pose ses caméras dans la station de ski de Châtel (Haute-Savoie) pour suivre le quotidien des sauveteurs. Décryptage d’un job sous haute tension avec Ludovic Daxhelet, producteur des « Pisteurs ».
Pourquoi avoir choisi de montrer ce métier de sauveteur ?
La montagne est un autre monde. Et le ski est un sport dangereux. Les accidents sont fréquents : les pratiquants sont moins attentifs, parfois mal préparés et ils sont un peu plus exubérants. Pendant les vacances, ils se lâchent. Le métier de sauveteur est passionnant !
Quelles ont été les contraintes techniques d’un tournage à la montagne ?
C’est élémentaire, mais il fallait pouvoir skier en tenant une caméra. Il a donc fallu trouver six cameramen bons skieurs. Ensuite, composer avec la météo, qui change en permanence. Il était difficile de suivre les pisteurs, ce sont des machines ! Il leur arrivait de partir comme des fusées. Un peu comme les pompiers, ils sont sur le qui-vive en permanence. C’est eux qui dirigeaient nos journées, matin, midi et soir pendant trois semaines. Mais ils étaient conscients que nous avions besoin « d’images ».
Vous vous fixiez des limites ?
Nous filmions les touristes accidentés avec leur autorisation, évidemment, ou celui de leurs accompagnateurs, et pour les mineurs, l’accord des parents. Certains ont refusé. En cas d’accidents très graves, nous préférions arrêter le tournage, par respect. Il ne fallait pas déranger les pisteurs non plus…
Ce n’est pas rassurant comme programme…
Les pisteurs sont là pour que les skieurs puissent pratiquer en toute sécurité. Et puis, il y a la beauté des paysages et les petites expériences marrantes vécues dans une station de ski.
Cet article est paru dans le Télépro du 6/11/2025