«Matière grise» (La Une) s’intéresse à l’acupuncture : peut-elle soigner les AVC ?

Une pratique médicale traditionnelle chinoise qui ne manque pas de piquant © CFOTO/Future Publishing via Getty Images

Une enquête à découvrir ce mercredi à 23h10 sur La Une.

On connaît l’utilisation de l’acupuncture pour soigner certaine addictions. Mais jusqu’où peut-on aller pour traiter toutes sortes d’autres affections ? En Chine, pays où l’acupuncture est née et continue de séduire des centaines de millions de personnes, on va beaucoup plus loin. Jusqu’à prétendre pouvoir aboutir à des résultats impressionnants contre les accidents vasculaires cérébraux. Les centres médicaux ne désemplissent pas, y compris pour des patients occidentaux…

L’acupuncture n’a aucun rôle dans le traitement aigu de l’AVC, mais peut être utilisée comme thérapie complémentaire dans la phase de rééducation du patient. L’objectif : aider à améliorer la mobilité et réduire la paralysie, soulager la douleur et la spasticité musculaire, stimuler la récupération neurologique et la neuroplasticité (à savoir la capacité du cerveau à réorganiser ses connexions).

Dans de nombreux hôpitaux chinois, elle est couramment intégrée dans la rééducation post-AVC. À Tianjin, le professeur Shi Xue-Min a développé une méthode appelée «Réveiller le cerveau et ouvrir les orifices», appliquée à plus de 13.000 patients. Les résultats rapportés indiquent un taux de succès proche de 50 % dans l’amélioration des séquelles…

Cet article est paru dans le Télépro du 27/11/2025

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