«Matière grise» (La Une) tente de décrypter notre sommeil

Le sommeil humain recèle encore bien des mystères © Getty Images

Une enquête scientifique à voir ce mercredi à 22h55 sur La Une.

Les scientifiques ont compris le rôle puissant que le sommeil, ou son absence, joue dans le fonctionnement de notre santé et de notre cerveau, qu’il s’agisse de la mémoire, d’un traumatisme ou de la régulation des émotions.

Mais pourquoi sommes-nous si nombreux à mal dormir ? 10 % de la population mondiale souffre d’insomnie. Des chercheurs ont étudié l’activité cérébrale de personnes insomniaques et ont constaté plusieurs phases d’éveil au cours de la nuit, et donc un sommeil non réparateur. Ils ont aussi prouvé le lien entre ces périodes d’éveil et l’anxiété que beaucoup d’insomniaques ressentent en journée.

Un test portait notamment sur le sentiment de gêne, une émotion puissante. L’expérience consistait à provoquer une situation gênante chez des insomniaques et chez de bons dormeurs. Dans les deux groupes, l’IRM détecte une hyperactivité de l’amygdale, dans le cerveau, qui se déclenche comme une alarme.

Mais chez les bons dormeurs, l’amygdale s’apaise la nuit suivante. Pas chez les insomniaques : au lieu de se réguler, l’amygdale s’active encore plus fort ! Ils ne peuvent évacuer le stress, qui s’accumule… Heureusement, des études révèlent aussi comment aider les insomniaques, notamment avec les microsiestes.

Une expérience révèle également que faire entendre des éclats de bruit rose durant le sommeil, une fréquence bien spécifique et au bon moment, peut améliorer les ondes cérébrales d’une personne, prolongeant ses périodes de sommeil lent ou profond.

Cet article est paru dans le Télépro du 25/9/2025

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