«No Man’s Land» : une saison 2 centrée sur les figures féminines

Une nouvelle venue : Ellie, jeune prof américaine (Leo Hatton) © Sifeddine El Amine

À découvrir dès ce jeudi à 20h55 sur Arte.

Au Texas, Ellie, une jeune professeure, reconnaît avec stupéfaction la voix de Jake, son ex-amant, dans une vidéo de propagande de Daech. En Syrie, Shamaran sauve Nisrine, une ado devenue esclave de l’organisation. Traquées par les
djihadistes, elles trouvent refuge dans une ville abandonnée. Nasser et Paul, qui veulent venger la mort de leur ami d’enfance Iyad, leur tendent un piège…

Contrairement à la première saison, qui a remporté en 2020 un vif succès public et critique, pas de flashback dans cette nouvelle salve de huit épisodes. Comme si l’intrigue épousait la radicalité des trajectoires des personnages, qu’ils aient rejoint Daech, les bataillons kurdes ou les réseaux d’espionnage. Pour eux, pas de retour en arrière. Seule la nouvelle venue Ellie, la jeune professeure américaine incarnée par Leo Hatton, voit son destin basculer.

Le récit se resserre davantage sur les figures féminines, rappelant le terrible sort réservé aux femmes par l’organisation djihadiste. Dans son rôle de cheffe de guerre prête à tous les sacrifices, Souheila Yacoub (nommée aux César 2025 pour «Planète B») approfondit avec brio les nuances de son jeu, tout comme James Krishna Floyd, agent infiltré piégé dans les rangs de Daech. Journaliste de guerre français déterminé à dévoiler la vérité, Max (Thibaut Evrard) enquête, tissant le lien d’un personnage à l’autre.

Cet article est paru dans le Télépro du 10/4/2025

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