«Nos terres inconnues» (France 3) de retour en mode inclusion !

Michaël Jeremiasz et Samuel Ostiguy découvrent le Luberon, cet inconnu © Adenium TV
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dans « Nos terres inconnues », Samuel Ostiguy emmène le champion paralympique Michaël Jeremiasz à la découverte du Luberon.

Mercredi à 21h10, dans un nouveau numéro de « Nos terres inconnues », France 3 dévoile, dans le sud-est de la France, un Luberon loin des cartes postales. Une immersion inédite tournée en plein hiver 2024, quand les touristes ont déserté et que le mistral est plus intense. Un climat parfait pour l‘hôte de l’émission : le Québécois Samuel Ostiguy, qui prend la relève de Raphaël de Casabianca.

La France en vrai…

«  »Nos terres inconnues », ce n’est pas la France qu’on raconte dans les médias », souligne Frédéric Lopez, producteur. « Ma grande fierté est d’aller parler à des gens qui trouvent des solutions, qui affrontent les aléas, qui font preuve de solidarité ou qui donnent simplement le moral. Ils dépoussièrent les clichés et montrent qu’à la campagne, on peut être jeune et en avance sur son temps. »

Vulnérabilité

Dixième invité de l’émission, le champion paralympique de tennis en fauteuil roulant Michaël Jeremiasz va donner une belle leçon d’inclusion. « Je suis en fauteuil depuis vingt-cinq ans et je pensais avoir beaucoup baroudé. Mais ici, j’ai vécu des trucs assez dingues », s’enthousiasme-t-il. « C’était une aventure extraordinaire, un moment magique. »

Sans savoir…

« En réalité, nous avons préparé ce numéro sans savoir encore qui en serait l’invité », explique Frédéric Lopez. « Nous voulions tourner avec une éleveuse de chevaux… pour apprendre ensuite, par une proche de Michaël, que les chevaux, ce n’était pas son truc… Nous avions prévu une séquence d’escalade. Était-ce toujours envisageable ? Nous savions en tout cas que Michaël aime être confronté à ses limites et qu’on allait surtout bien s’éclater ensemble ! »

Être inspirant

« On aurait pu rendre ce voyage plus confortable, mais ce n’était pas l’idée », ajoute Michaël Jeremiasz. « Ce n’est pas la vie que j’envisage et ce n’est pas celle que j’encourage. Je suis plutôt pour qu’une personne, handicapée ou pas, sorte des sentiers battus. Pour ce qui concerne l’escalade, par exemple, il y a eu du matériel et des adaptations nécessaires : la pratique existe en fauteuil. Puis, face aux obstacles, nous tentions de trouver une autre voie. C’est ça qui doit être inspirant. Quant au Luberon, bien que j’aie beaucoup voyagé dans le monde, je n‘y étais jamais allé. Les paysages sont à couper le souffle. Je me demandais où la production allait bien pouvoir m’emmener en plein mois de décembre. Je misais sur la Corse ! Le Luberon est maintenant un projet de vacances… », conclut l’athlète.

Cet article est paru dans le Télépro du 23/10/2025

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