«Notices rouges, quand Interpol devient la nouvelle arme des dictatures» : la chasse aux opposants

L’activiste Paul Watson était visé par une notice rouge qui a été récemment levée © AFP via Getty Images

Un documentaire édifiant à voir ce jeudi à 22h30 sur La Une dans le cadre de «Doc shot».

Comment des pays autoritaires utilisent les notices rouges d’Interpol (*), des avis de recherche internationaux, pour harceler et arrêter des dissidents politiques, des opposants ou des réfugiés, malgré les garanties censées exister pour éviter ces abus ? Ce documentaire met en lumière les défaillances du système, les cas de personnes injustement détenues ou renvoyées dans leur pays d’origine et les efforts des organisations de défense des droits humains et des médias pour contester ces notices et faire libérer les victimes.

Récent exemple : en juillet dernier, Interpol a levé la notice rouge émise à la demande du Japon contre le militant écologiste américano-canadien Paul Watson (74 ans), figure de la défense des baleines. Il était accusé d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un baleinier japonais en 2010, dans le cadre d’une campagne de l’ONG Sea Shepherd. Mais Interpol a notamment considéré que ce mandat d’arrêt était disproportionné…

(*) Organisation internationale de police criminelle comptant 196 pays membres.

Cet article est paru dans le Télépro du 4/9/2025

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