Du 19 mai au 8 juin, les têtes vont tourner à Roland-Garros, suivant des yeux les rebondissantes balles jaunes que s’apprêtent à s’échanger avec force les plus grands joueurs de tennis du monde.
1. Roland Garros (1888-1918) était :
a. un joueur de tennis
b. un aviateur
c. un Premier ministre
2. Combien de temps a duré le match le plus long sur les courts parisiens ?
a. 4 h 41
b. 5 h 22
c. 6 h 33
3. Qu’a confié André Agassi à propos de sa finale en 1990 ?
a. C’est sa mère qui avait choisi sa tenue, jugée trop excentrique.
b. Il portait une perruque.
c. Il avait malencontreusement inversé ses baskets gauche et droite.
4. Qu’a fait le joueur roumain Ilie Năstase pour déstabiliser ses adversaires italiens lors d’un double ?
a. Il a apporté un chat noir sur le court.
b. Il a joué en jupe.
c. Il criait des jurons en italien.
5. Quel (le) journaliste s’est fait remonter les bretelles lors d’un match en 2020 ?
a. Justine Henin
b. Fabien Lévêque
c. Nelson Monfort
6. Qu’est-ce qui compose le célèbre orange de la terre battue de Roland-Garros ?
a. De la brique pilée
b. De la terre de Sienne
c. De l’argile
7. Qui a remporté le plus d’éditions ?
a. Novak Djokovic
b. Rafael Nadal
c. Roger Federer
8. Quelle joueuse a remporté la finale féminine la plus rapide de l’histoire de Roland-Garros et en combien de temps ?
a. Steffi Graf en 34 min.
b. Serena Williams en 29 min.
c. Suzanne Lenglen en 48 min.
9. Comment s’appelle le trophée remis au vainqueur ?
a. La Coupe des Chevaliers
b. La Coupe des Cardinaux
c. La Coupe des Mousquetaires
Réponses
1.b. Né à La Réunion en 1888, il apprend à piloter après avoir assisté à un meeting aérien. Audacieux, il devient rapidement une vedette de la discipline. Il est le premier à traverser la Méditerranée, reliant la France à la Tunisie en huit heures. Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, il s’engage et met au point la première mitrailleuse embarquée. Il est abattu le 5 octobre 1918 au dessus des Ardennes. Le stade, dont la construction a été supervisée par l’un de ses amis, lui rend hommage.
2.c. Le 24 mai 2004, Arnaud Clément et Fabrice Santoro se rencontrent au premier tour. La nuit tombe alors que les Français s’épuisent déjà depuis plus de 4 h. Le match reprend le lendemain, pour encore 2 h. Santoro décroche finalement la victoire : 6-4, 6-3, 6-7, 3-6, 16-14. Le record a été battu à Wimbledon en 2010 par John Isner et Nicolas Mahut, qui se sont affrontés durant 11 h 05, réparties sur trois jours.
3.b. En 2009, l’ancien n° 1 a avoué dans sa biographie que sa longue chevelure n’était qu’un postiche servant à masquer une calvitie naissante. Avant la finale contre Andrés Goméz en 1990, il a prié « non pas pour la victoire mais pour que (sa) perruque ne tombe pas », a confié le Kid de Las Vegas à la presse britannique. Son honneur est sauf, mais la victoire lui a échappé.
4.a. Aussi célèbre pour ses performances que pour son côté bad boy (souris cachées dans les casiers, doigt d’honneur au public, …), Ilie Năstase a marqué les esprits en 1977. Connaissant la phobie de ses adversaires, le Roumain a planqué un chat noir dans son sac avant de le libérer sur le court après quelques balles. Effrayé, le matou s’est précipité vers les Italiens, qui ont perdu…
5.c. En 2020, covid oblige, les tribunes sont presque vides. Nelson enregistre, avec entrain, une séquence en haut des courts. Son volume sonore n’est pas du goût d’Elliot Benchetrit et John Isner, obligés de s’interrompre malgré les appels de l’arbitre : « Monsieur le journaliste, s’il vous plaît… Nelson s’il vous plaît » et une balle envoyée dans sa direction par Benchetrit. Même les quelques spectateurs se sont mis à crier son nom !
6.a. « Plus lente, la terre induit un tennis moins direct, plus tactique », explique le site du tournoi parisien. « La terre est constituée de cinq couches d’environ 80 centimètres d’épaisseur au total : de gros cailloux, du gravier, une couche de mâchefer (résidus de roche volcanique), du calcaire et enfin une fine couche de brique pilée de deux millimètres d’épaisseur lui valant sa couleur ocre. »
7.b. Avec 14 victoires contre 3 pour Djoko et 1 pour Roger, Rafa est le maître incontesté de la terre battue au sein du « Big Three », même si le Serbe se démarque avec 24 titres en tournois majeurs contre 22 pour l’Espagnol et 20 pour le Suisse.
8.a. Le 4 juin 1988, l’allemande terrasse Natasha Zvereva, paralysée par l’enjeu de sa première finale en Grand Chelem. En 34 minutes, la n° 1 mondiale de l’époque l’emporte avec un implacable 6-0, 6-0.
9.c. Elle rend hommage aux quatre « mousquetaires » de l’âge d’or du tennis français. Jean Borotra, Jacques Brugnon, Henri Cochet et René Lacoste ont dominé le sport dans les années 1920-1930. La meilleure joueuse repart avec la Coupe Suzanne-Lenglen, du nom de l’emblématique joueuse française (1899-1938), première star internationale du tennis féminin qui donne également son nom au 2e court du stade.
Cet article est paru dans le Télépro du 22/5/2025