Dès vendredi soir, France 3 et France 2 se relaient pour diffuser le Téléthon. Une 39e édition que la chanteuse Santa a accepté, avec enthousiasme, de parrainer.
Avez-vous été surprise qu’on vous propose d’être marraine de ce Téléthon ?
Oui. Comme beaucoup de femmes, je me questionne souvent sur ma légitimité. Dans ce cas précis, je me demandais si j’avais assez de notoriété pour récolter des fonds. Mais les échanges avec les partenaires de l’événement m’ont convaincue que j’étais à la hauteur pour assumer ce rôle.
Comment avez-vous vécu vos rencontres avec les familles et les chercheurs ?
De nature très sensible, je savais que j’allais être émue. Voir que cette maladie touche des enfants m’a fait ressentir une profonde injustice.
Durant ce marathon, vous dites vouloir tout « exploser »…
Je veux faire « exploser » le montant des dons. D’origine américaine, je n’ai pas de tabou par rapport à l’argent. Ma visite au Généthon (un centre de recherche et de développement fondé en 1990 au nord-est de Paris, ndlr) m’a montré que la recherche coûtait cher. Pour guérir de la mucoviscidose, mais pas seulement. Savoir que le manque de financement freine les progrès me révolte.
Durant ces 30 heures en direct, n’avez-vous pas peur d’être submergée par l’émotion ?
Je suis assez pudique et, face à la dignité des parents, je ne veux pas m’effondrer. Mais on est humain, et parfois, l’émotion est trop forte pour être contenue. En tant que musicienne, tant qu’on joue avec le cœur, faire une fausse note n’a aucune importance.
Vous soutenez plusieurs associations caritatives. Pourquoi cet engagement ?
Mon engagement est avant tout civique. Tant que ma voix porte et que je peux être utile, je continuerai.
2025 a-t-elle été une année faste pour vous ?
Oui, le rythme s’est accéléré. Je profite de ma tournée actuelle pour parler au public des associations que je soutiens.
Cet article est paru dans le Télépro du 27/11/2025
À consulter
Pour soutenir le Téléthon en Belgique : www.telethon.be/donner