Sara De Paduwa : «Mon bébé a bien grandi, il va pouvoir faire sa vie !»

Sara De Paduwa © Nicolas Velter
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dès lundi, l’animatrice revient à la radio sur VivaCité.

Libérée de l’agenda compliqué du « 6/8 », Sara De Padwa peut revenir à ses premières amours : la radio. C’était avec Thomas Van Hamme, pour le lancement des matinales en duo de VivaCité, à Bruxelles, que Sara a fait ses armes.

Dès ce lundi, elle retrouve les auditeurs, et un jeu, « Seul.e contre vous ». « C’est mon premier jeu en radio », sourit-elle. « En télé, j’ai fait plus de 600 numéros des « Associés ». Je n’avais jamais caché que je voulais revenir dans un jeu ».

Qu’est-ce qui vous plait tant que ça ?

C’est un des rares programmes où on est en contact direct avec les gens. Quand on est aux commandes d’une matinale ou d’un talk-show, on travaille avec des professionnels autour de nous. Ce sont des journalistes ou des chroniqueurs pour qui c’est le métier. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Quand on anime un jeu, en fait, on joue aussi avec le quidam. C’est ce qui est chouette. Je voulais retrouver ce contact-là.

Ici, il n’y aura plus de caméras…

En fait ce sera juste ça… il n’y aura pas de caméras ! (rires) En réalité, un jeu pour la radio est moins « lourd ». À la télé, il y a de la scénographie et une mécanique de jeu qui doit s’afficher. C’est plus complexe et technique à enregistrer. La radio permet plus de spontanéité. On peut regarder ses fiches, faire des signes aux techniciens…

Parmi les changements de « Seul.e contre vous », c’est que vous allez être seule aussi à la présentation… Ce sera plus difficile ?

Non, ça ne complique rien parce que je ne serai pas vraiment seule. Il y aura une voix qui m’accompagnera (celle de Jordan Renard, vu aussi dans « Le 6/8 » NDLR). Ce sera le Maître du jeu. Il va donner les points, jouer les arbitres et présenter les candidats. Ce serait plus difficile de le faire seule, surtout qu’on joue pour de l’argent, il faut que ce soit carré.

Vous vous remettez dans le bain ?

Un jeu est très technique, comme un talk, mais ce sont des techniques d’animations très différentes. Dans « Le 6/8 », c’était finalement assez facile puisque j’étais entourée de professionnels qui savait ce qu’il fallait faire. Mon boulot était surtout de faire attention au temps de parole, et faire en sorte que chacun existe de la même façon à l’antenne. Un jeu doit être rythmé, mais on ne doit pas se tromper dans les questions et surtout les réponses, et il y a aussi le chronomètre qui tourne. Ce n’est pas parce qu’on est seule qu’on peut se permettre d’être trop long non plus. Il faut être rigoureux et précis.

Qu’allez-vous faire le 1er septembre à 6 heures du matin ?

Je ne regarde pas beaucoup la télé. Je ne verrai pas beaucoup Walid… Je suis contente que « Le 6/8 » évolue. C’est une autre incarnation et une autre personnalité. Mon bébé a bien grandi, il va pouvoir faire sa vie !

La télé va vous manquer ?

Pas dans un premier temps. Je me suis rendue compte, cet été, que quand on est en direct, tous les jours, on se « brûle » beaucoup. Je veux dire par là qu’on n’a pas le droit à l’erreur, c’est un rythme très soutenu et une concentration extrême. On n’a pas droit à une minute perdue. Ça fait du bien de lâcher un peu prise. Je vais commencer la journée plus sereinement, sans la pression du boulot, dès le lever. Je vais être plus relax, je vais voir mes enfants. Et je vais me mettre au sport ! (rires)

Ce samedi soir sur La Une, vous retrouvez la danse dans « Alors on danse »…

Oui, c’est un projet fou ! C’est une chance incroyable de faire ce projet-là. C’est une bonne idée d’accorder une belle place à la danse à la télévision. La voix est  une chose – et avec la radio, je ne dirai pas le contraire – mais la danse , c’est aussi l’événement du moment. On le voit sur les réseaux sociaux. La danse fait partie de nos vies, plus qu’avant, et surtout chez les jeunes. Elle est partout autour de nous.

20 ans de succès ininterrompu avec le public, est-ce que ça vous porte encore plus ?

Oui et ça m’a grandi. Ça m’a rempli d’amour, et ça le fait encore. Je suis très respectueuse par rapport à ça. Je suis reconnaissante, c’est grâce au public que je suis là aujourd’hui. La moindre des choses est de rendre la pareille, à travers un jeu et peut-être d’autres projets qui vont arriver…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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