«The Deal» : un thriller diplomatique sous haute tension

Une ambitieuse coproduction européenne (Veerle Baetens) © Les Films Pelléas / Bande à Part Films / Gaumont Télévision

Une série à découvrir ce jeudi à 20h55 sur Arte.

Avril 2015. Une rencontre de la dernière chance réunit, à Genève, les États-Unis, l’Europe, la Russie et la Chine afin d’encadrer le programme nucléaire de l’Iran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique. Cheffe du protocole suisse, Alexandra Weiss orchestre ces négociations sous haute tension, sans se douter que des espions ont pour mission de les faire échouer. Alors qu’Alexandra est propulsée à la tête de la mission diplomatique, son ancien amour, l’ingénieur iranien Payam Sanjabi, rejoint la table des négociations…

Injecter une intrigue sentimentale dans l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien tenait du pari. «The Deal» le remporte haut la main grâce à un scénario efficace. En voulant arracher son amant iranien au régime des mollahs, Alexandra Weiss, finement interprétée par l’actrice belge Veerle Baetens, bouscule la neutralité suisse. Les personnages qui l’entourent connaissent eux aussi leur lot d’épreuves.

Obligée de ménager l’allié israélien, la sous-secrétaire d’État américaine tente de préserver ses propres valeurs. Le ministre iranien, père d’une jeune fille emprisonnée, est serré de près par les Gardiens de la Révolution. Loin de perdre le fil de la grande Histoire, ces drames personnels soulignent l’épaisseur et l’humanité de protagonistes parfois dépassés par la charge qu’ils occupent.

Un thriller diplomatique helvético-franco-luxo-belge orchestré par le réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron.

Cet article est paru dans le Télépro du 16/10/2025

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