«Tom et Lola» (France 3) : «On est amis dans la vie»

Pierre-Yves Bon (Tom) et Dounia Coesens (Lola) © François Lefebvre - France Télévisions - DEMD Productions

Ils sont meilleurs amis, flics dans le même service et… colocataires. Une situation qui n’aide pas Tom et Lola à préserver leurs vies amoureuses respectives. Que leur réserve la saison 2, diffusée dès mardi à 21h10 sur France 3 ?

À la fin de la première saison (à l’audience plus que confortable), « Tom et Lola » sont contraints de choisir entre leurs histoires d’amour respectives – avec Cynthia et Guillaume – et leur joyeuse cohabitation : leurs conjoints ne la supportent plus ! Les deux amis arriveront-ils à s’émanciper l’un de l’autre ? En attendant la résolution de l’équation sur écran, rencontre avec Dounia Coesens et Pierre-Yves Bon, qui incarnent Lola et Tom…

Que pouvez-vous révéler de cette saison ?

Dounia Coesens : Tout ce qu’on peut dire, c’est que les masques vont tomber.

Pierre-Yves Bon : En fait, la saison 1 était plutôt adolescente. Les personnages évoluaient dans la joie, l’amusement, ils portaient des œillères face à la réalité. Dans la saison 2, ils vont devoir l’assumer.

Et vous, dans la vie, êtes-vous amis ?

P.-Y.B. : Oui, ça a bien matché entre nous. Notre relation amicale s’est construite au rythme de notre relation professionnelle. En tournage, nous nous écoutons, nous nous comprenons de mieux en mieux. Et nous passons de plus en plus de temps ensemble.

D.C. : Il faut dire que nous sommes honnêtes l’un envers l’autre depuis le départ. Dès que quelque chose nous touche ou nous contrarie, nous en parlons. Tout se passe bien.

P.-Y.B. : En définitive, notre amitié n’est pas fabriquée. Sur le plateau comme dans la vie, elle est devenue naturelle. C’est un luxe énorme, car la complicité se sent à l’écran. Nous en sommes conscients. Quant à nos personnages, ils ont gardé une part d’enfance. Comme nous !

Dounia, « La Doc et le véto », « Plus belle la vie », « Demain nous appartient », « Tom et Lola »… vous cumulez les séries. Tourner une fiction récurrente, rassurant ou stressant ?

En réalité, c’est l’équilibre entre la télé et le théâtre qui est rassurant. Pierre-Yves et moi sommes des bosseurs, nous préparons beaucoup nos rôles. Cela, je pense, vient de la scène. Bien sûr, un personnage récurrent et un contrat qui court sur plusieurs années à la télé, c’est confortable. Mais la création, les répétitions, l’affinage d’une pièce, l’amélioration d’un personnage – qui vous appartient longtemps – et le travail en troupe, tout cela est aussi stimulant. Moi, j’ai besoin des deux exercices.

Et en ce qui vous concerne, Pierre-Yves Bon ?

Je me considère chanceux car j’ai aussi l’opportunité de faire du théâtre et de la télé. Et donc, petit à petit, de me créer des familles. Mais ce qui me rassure davantage, c’est ma formation classique. La colonne vertébrale est là. C’est elle qui vous permet de vous adapter, de ne pas vous enfermer dans une niche, mais de rester ouvert. C’est le sel de notre métier.

Cet article est paru dans le Télépro du 20/11/2025

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