Secrets de famille, suspense, coups bas, histoires d’amour : «Tout pour la lumière», la nouvelle série signée TF1 et Netflix pose son intrigue dans l’univers de la danse et du chant. Le premier épisode est diffusé ce dimanche à 19h50 sur RTL tvi.
«Vous avez un but, un rêve, vous voulez la gloire, la célébrité ? Eh bien, ça se paie ici, chez moi, en une seule monnaie : votre sueur ! », lançait la prof de danse Lydia Grant (Debbie Allen) dans « Fame », série-événement américaine en 1982, fiction inspirée du long métrage éponyme d’Alan Parker (1980). Cette formule efficace mêlant plusieurs générations (maîtres et élèves), concurrence et passion pour le spectacle, a fait des petits en Espagne avec « Un, dos, tres » (2002) et aux États-Unis avec « Glee » (2009). Mais jamais encore une chaîne généraliste francophone n’avait osé s’attaquer à ce style très anglo-saxon.
Saga d’été renouvelée
C’est chose faite grâce à « Tout pour la lumière », diffusée sur RTL tvi (et TF1), qui ne renie pas sa filiation avec les fictions précitées. Au point de susciter l’excitation tant chez les acteurs qu’auprès des auteurs du feuilleton. « C’est une proposition différente des autres rendez-vous quotidiens existants », déclare Ara Aprikian, directeur des contenus du groupe TF1. « L’aspect novateur de ce projet musical de grande ampleur provient de l’arène centrée sur la danse, le chant et la composition. » L’intrigue ? Victoria Vargas (Joy Esther), ex-star de la chanson, revient dans sa ville natale, La Ciotat, après une longue et mystérieuse absence et affronte les démons de son passé. Ce qui bouleverse aussi la vie de ses proches. Autour d’elle, au Studio Lumière, gravitent de jeunes élèves désireux d’être célèbres.
Talents de « The Voice »
Pour assurer un casting solide avec d’authentiques artistes, la production a convoqué une équipe de talents issus de « The Voice » (Alex Doux, Gwendal Marimoutou, Vike, Marco Bouttin, Charlie Loiselier, Loris Triolo, Clément Massy), « The Voice Kids » (Abdellah Boujalal) et « The Voice Belgique » (Marie Alexandre). À leurs côtés, des comédiens de renom – Isabelle Otero (« Diane, femme flic »), Gilles Cohen (« Vaincre ou mourir »), Lannick Gautry (« Attraction », « Vise le cœur ») et Aurélien Wiik (« Munch ») – complètent la brillante affiche.
« J’irai où tu iras ! »
L’autre vedette de la série est la musique. Trente titres originaux portent l’histoire, épaulés par des hits connus et gorgés de frissons, dont « Écris l’histoire » (Grégory Lemarchal) et « J’irai où tu iras » (Céline Dion). Mais tout cela serait bancal sans la danse. « Beaucoup d’intrigues se jouent lors des cours et reflètent les sentiments des héros. J’ai conçu des numéros qui permettent aux dialogues et au récit d’avancer grâce au 5e art », dit la chorégraphe Ophélie Crispin, respectant ainsi la tradition des comédies musicales. Et même les comédiens profanes ont dû s’y mettre, dont Flore Bonaventura : « Beaucoup d’émotions passent par les gestes, même lorsque l’on ne s’y attend pas ! »