Un nouveau candidat belge débarque dans « Chacun son tour » (France 2)

Benoit de Bruxelles © Banijay Production Média
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Benoit succède à Grégoire qui est parti avec près de 12.000 euros de gains.

C’est la règle ! Quand un candidat réussit à viser la cible du « Bijap », dans « Chacun son tour » (France 2), un joueur le remplace. Grégoire a remporté la coquette somme de 11.800€, mercredi dernier. Sa « boule » numéro 29 vient d’être attribuée à un nouveau participant : Benoit, qui vient de Bruxelles.

Liégeois d’origine, le graphiste de 39 ans vit son baptême de télévision avec Bruno Guillon. « Non, je n’ai encore participé à aucun jeu, même en Belgique », explique-t-il. « Il y a quelques mois, j’étais tombé sur l’émission, et j’ai eu envie de m’inscrire au casting. J’avais aussi postulé pour ‘Tout le monde à son mot à dire’. » Benoit est (peut-être) parti pour une longue aventure télévisée puisque le candidat le plus ancien du programme totalise près de 600 émissions quotidiennes au compteur !

Qu’est-ce qui vous a intéressé dans « Chacun son tour » ?

Ce que me plait, c’est le côté bon enfant. C’est presqu’une colonie de vacances, on est un groupe de potes de 30 personnes qui adorent se retrouver. Nous ne sommes pas tout seul lors des enregistrements.

L’intégration a été facile ?

Oui, parce dès le premier jour, nous sommes dans le bain. Nous sommes accueilli dès le départ parce que nous sommes plusieurs à attendre que quelqu’un décroche la cagnotte pour intégrer le plateau, et ça peut être long. « Chacun son tour », c’est chacun attend sa place aussi. Certains ne sont restés en coulisses que le temps de deux numéros, moi, c’était beaucoup plus, mais j’étais d’accord avec le principe. On tisse déjà des liens en attendant, quand on arrive dans l’émission, on connait déjà tout le monde. On partage aussi leurs joies. Et puis quand on arrive la première fois, on connait déjà les « anciens » par la télé. On parle ensemble, on va boire des coups après les enregistrements. On se revoit parfois aussi et on se lie d’amitié. Cette cohésion de groupe est unique dans le monde de la télé. Ce n’est pas juste « du tournage ».

Vous avez la possibilité de rester très longtemps dans le jeu ?

On tourne plus ou moins tous les deux mois… J’arrive à gérer. Je suis graphiste dans l’institutionnel, je prends sur mes jours de congé. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu de soucis, mes employeurs sont compréhensifs. Ils me poussent même à continuer en me disant que c’est une expérience unique que je ne vais vivre qu’une fois.

Le jeu est plus facile chez soi ou à la télé ?

Il y a une difficulté supplémentaire, en plateau, parce qu’on n’a pas les questions écrites comme à l’écran. Pour ce qui est plus mathématique, j’ai besoin d’un support visuel pour une meilleure compréhension… Parfois, avec le bruit, la rapidité, la compréhension, etc… c’est plus difficile que depuis son salon, et on beugue alors que la question est facile. Il y a aussi le fait d’attendre d’être appelé au pupitre, et avec l’engouement et le stress, on se plante aussi sur des questions faciles.

Et affronter le « Bijap » ?

Ce qu’on ne remarque pas à la télé, c’est que le tapis est rugueux. On ne sait pas vraiment où la balle va partir, même si on tire droit. Elle peut rebondir, partir à gauche, à droite… C’est pareil pour le tir final pour décrocher la cagnotte, j’en vois qui tirent bien droit, et pourtant, ça saute. Il n’y a pas vraiment de tactique : deux mains, bras droit, bras gauche, plus fort,… ça dévie très vite. Et en vrai, le « Bijap » est beaucoup plus grand que la perspective que l’on montre à la télé.

Bruno Guillon n’est pas là pour faire le buzz et se moquer des candidats

Vous vous êtes entrainé ?

Je joue au bowling ! (rires) Mais ça ne suffit pas…

Est-ce que Bruno Guillon vous vanne un peu plus parce que vous êtes belge ?

Non, il y a un peu de clichés, mais rien de bien méchant. Je dirais qu’il y a beaucoup de sympathie pour les Belges, en général. On n’est plus vu de haut parce qu’on vient de Belgique. C’est plutôt « un Belge, c’est trop chouette », « Vous êtes sympa »,… Aucun côté négatif.

Bruno Guillon explique en interview qu’il garde beaucoup de contact avec les candidats…

C’est une bête de travail. Il enchaine les enregistrements télé après une matinale à la radio (sur Fun Radio, NDLR). Quand il arrive, il nous salue toujours, il est bien veillant même dans la vanne. Je l’ai déjà vu s’excuser, en coulisse, auprès d’un candidat qui n’avait pas compris une blague à l’antenne. Il n’est pas là pour se moquer d’un participant ou créer du buzz en mettant une personne dans une position indélicate.

Avez-vous un objectif de gain ?

En toute honnêteté, je suis d’abord là pour l’expérience. J’en profite, et c’est pour le plaisir d’être là. Sur ma fiche de candidat, j’ai expliqué que mon plus gros gain serait de partir au Japon. Et si je ne gagne que le minimum (1000€), j’irai manger chez le Chef Pierre Gagnaire ou au restaurant d’Hélène Darroze, à Paris.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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