Johnny Hallyday au cinéma : une longue carrière inégale

Johnny Hallyday au cinéma : une longue carrière inégale
AFP

Pour Patrice Leconte, il a incarné un gangster raté et usé face à un ancien professeur de français incarné par Jean Rochefort dans « L’homme du train », sélectionné à la Mostra de Venise en 2002. Sa prestation lui vaut de nombreux éloges mais surtout en 2003, à l’âge de 60 ans, le prix Jean-Gabin saluant le meilleur espoir masculin du cinéma.

En 2005, il joue de son statut d’idole dans la comédie « Jean-Philippe » de Laurent Tuel aux côtés de Fabrice Luchini. Pour ce film, il redevient Jean-Philippe Smet dans un monde où personne ne connait Johnny Hallyday.

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S’amusant encore et toujours de son image de vieux rocker, il distille des conseils sur la vie à un Guillaume Canet (également réalisateur du film), en pleine crise de quarantaine dans « Rock’n roll » (2017).

Laetitia Hallyday et Guillaume Canet à La Rochelle le 14 juillet 2015

« Le rock’n roll n’est pas mort pour ceux qui sont rock… et ne sont pas morts », assène le chanteur, avant d’aller « allumer (un) feu » de cheminée en chantonnant son tube.

« Rockeur légendaire », Johnny Hallyday, était « aussi un merveilleux acteur, qui mettait sa sensibilité au service d’un cinéma d’auteur exigeant », a réagi mercredi Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma.

Harvey Keitel et sa femme Dafna et le chanteur Johnny Hallyday et sa femme Laeticia à Paris le 13 octobre 2015

Devenu adulte et célèbre, il a partagé la vedette ou incarné le personnage principal dans des comédies musicales ou des comédies tout court qui n’ont pas marqué les mémoires comme « D’où viens-tu Johnny? », western camarguais où il campe un chanteur yéyé mêlé à une affaire de drogue, ou plus tard « Wanted », aux côtés de Gérard Depardieu, Harvey Keitel et Renaud, « Quartier VIP » ou encore « La gamine ».

Plus étonnant, le réalisateur de westerns spaghetti Sergio Corbucci lui a offert le rôle d’un pistolero à la Clint Eastwood dans « Le spécialiste » en 1969. Une série B, qui ne s’appuie pas sur son statut de chanteur contrairement à la plupart des films dans lesquels il a tourné.

« Espoir » du cinéma à 60 ans

Nombre des films qui l’ont mis à l’affiche sont aujourd’hui considérés comme des nanars: c’est le cas de « Terminus » (1987), film d’anticipation largement inspiré de Mad Max.

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Et c’est l’inspecteur Harry qui lui sert de modèle pour son rôle de flic au look de « biker » dans la série télévisée « David Lansky » (1989).

« La carrière d’Elvis au cinéma ressemble à mes débuts. On ne me confiait que des merdes (…) Elvis restait un rocker aux Etats-Unis, comme moi en France », a confié un jour le chanteur au magazine du Monde.

Mais Hallyday a aussi tourné avec de grands noms du 7e art à commencer par Jean-Luc Godard qui lui a offert dans son film noir « Détective » un rôle d’organisateur de combats de boxe aux prises avec la mafia. Salué par la critique, ce rôle a donné à sa carrière d’acteur une nouvelle épaisseur.

En 1986, il est devenu perceur de coffres-forts dans « Conseil de famille » de Costa-Gavras, avec Fanny Ardant. Il a retrouvé en 2000 ses habits de rocker dans « Love me » de Laetitia Masson, où il partageait la vedette avec Sandrine Kiberlain.

Pour Patrice Leconte, il a incarné un gangster raté et usé face à un ancien professeur de français incarné par Jean Rochefort dans « L’homme du train », sélectionné à la Mostra de Venise en 2002. Sa prestation lui vaut de nombreux éloges mais surtout en 2003, à l’âge de 60 ans, le prix Jean-Gabin saluant le meilleur espoir masculin du cinéma.

En 2005, il joue de son statut d’idole dans la comédie « Jean-Philippe » de Laurent Tuel aux côtés de Fabrice Luchini. Pour ce film, il redevient Jean-Philippe Smet dans un monde où personne ne connait Johnny Hallyday.

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S’amusant encore et toujours de son image de vieux rocker, il distille des conseils sur la vie à un Guillaume Canet (également réalisateur du film), en pleine crise de quarantaine dans « Rock’n roll » (2017).

Laetitia Hallyday et Guillaume Canet à La Rochelle le 14 juillet 2015

« Le rock’n roll n’est pas mort pour ceux qui sont rock… et ne sont pas morts », assène le chanteur, avant d’aller « allumer (un) feu » de cheminée en chantonnant son tube.

« Rockeur légendaire », Johnny Hallyday, était « aussi un merveilleux acteur, qui mettait sa sensibilité au service d’un cinéma d’auteur exigeant », a réagi mercredi Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma.




Tourné en quatre semaines avec une pléiade de célébrités (Jean Dujardin, l’avocat Eric Dupond-Moretti), « Chacun sa vie », chronique d’un procès dans une ville de province le temps d’un festival de jazz, était son troisième film avec Claude Lelouch après « L’aventure c’est l’aventure » en 1972, et « Salaud on t’aime » en 2014.

C’est d’ailleurs avec « L’aventure c’est l’aventure » qu’il avait été pour la première fois au festival de Cannes. Il y retournera deux autres fois, pour « Détective » de Jean-Luc Godard en compétition en 1985 et pour « Vengeance » en 2009, un polar du cinéaste hongkongais Johnnie To.

Hallyday avait un peu de plus de dix ans et s’appelait encore Jean-Philippe Smet quand il est apparu parmi les pensionnaires de la fameuse institution Delasalle dans « Les Diaboliques » d’Henri-Georges Clouzot en 1954.

Harvey Keitel et sa femme Dafna et le chanteur Johnny Hallyday et sa femme Laeticia à Paris le 13 octobre 2015

Devenu adulte et célèbre, il a partagé la vedette ou incarné le personnage principal dans des comédies musicales ou des comédies tout court qui n’ont pas marqué les mémoires comme « D’où viens-tu Johnny? », western camarguais où il campe un chanteur yéyé mêlé à une affaire de drogue, ou plus tard « Wanted », aux côtés de Gérard Depardieu, Harvey Keitel et Renaud, « Quartier VIP » ou encore « La gamine ».

Plus étonnant, le réalisateur de westerns spaghetti Sergio Corbucci lui a offert le rôle d’un pistolero à la Clint Eastwood dans « Le spécialiste » en 1969. Une série B, qui ne s’appuie pas sur son statut de chanteur contrairement à la plupart des films dans lesquels il a tourné.

« Espoir » du cinéma à 60 ans

Nombre des films qui l’ont mis à l’affiche sont aujourd’hui considérés comme des nanars: c’est le cas de « Terminus » (1987), film d’anticipation largement inspiré de Mad Max.

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« La carrière d’Elvis au cinéma ressemble à mes débuts. On ne me confiait que des merdes (…) Elvis restait un rocker aux Etats-Unis, comme moi en France », a confié un jour le chanteur au magazine du Monde.

Mais Hallyday a aussi tourné avec de grands noms du 7e art à commencer par Jean-Luc Godard qui lui a offert dans son film noir « Détective » un rôle d’organisateur de combats de boxe aux prises avec la mafia. Salué par la critique, ce rôle a donné à sa carrière d’acteur une nouvelle épaisseur.

En 1986, il est devenu perceur de coffres-forts dans « Conseil de famille » de Costa-Gavras, avec Fanny Ardant. Il a retrouvé en 2000 ses habits de rocker dans « Love me » de Laetitia Masson, où il partageait la vedette avec Sandrine Kiberlain.

Pour Patrice Leconte, il a incarné un gangster raté et usé face à un ancien professeur de français incarné par Jean Rochefort dans « L’homme du train », sélectionné à la Mostra de Venise en 2002. Sa prestation lui vaut de nombreux éloges mais surtout en 2003, à l’âge de 60 ans, le prix Jean-Gabin saluant le meilleur espoir masculin du cinéma.

En 2005, il joue de son statut d’idole dans la comédie « Jean-Philippe » de Laurent Tuel aux côtés de Fabrice Luchini. Pour ce film, il redevient Jean-Philippe Smet dans un monde où personne ne connait Johnny Hallyday.

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Laetitia Hallyday et Guillaume Canet à La Rochelle le 14 juillet 2015

« Le rock’n roll n’est pas mort pour ceux qui sont rock… et ne sont pas morts », assène le chanteur, avant d’aller « allumer (un) feu » de cheminée en chantonnant son tube.

« Rockeur légendaire », Johnny Hallyday, était « aussi un merveilleux acteur, qui mettait sa sensibilité au service d’un cinéma d’auteur exigeant », a réagi mercredi Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma.

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