Cette année encore, un passionné du Concours Eurovision et du jeu de construction Lego a refait la finale en briques. Une drôle de découverte…
Depuis 2006, Alexandro Kröger reconstitue le Concours Eurovision à sa façon : en briques Lego. Ce Suédois de 26 ans prend plaisir à faire, presque chaque année, un minutieux travail de reconstitution du décor de l’Eurovision, et des performances des artistes en compétition.
L’an dernier, le fan donnait quelques secrets de fabrication au site EscBubble.com. Pour refaire son Lego Eurovision à la maison, «il faudra entre 15.000 et 200.000 briques, selon la taille de la scène», précise Alexandro Kröger. «Il faut compter 2 à 6 mois pour en faire un plan en 3D et en commander des pièces spécifiques, puis 3 mois pour en construire une scène.»
Pierre Bertinchamps
Le jeune homme a aujourd’hui la main puisque cette année, l’édition 2019 de Tel Aviv est déjà terminée après seulement 1 mois. «J’ai développé mon propre système pour réduire les plans réels et les faire pour correspondre à une figure de Lego.» Pour se faire une petite idée, la scène de Lisbonne (2018) mesurait 2 mètres de large et 2,5 mètres de profondeur. Le tout, est construit dans son appartement.
Absents de la Finale, la Belgique et Eliot ne se retrouvent pas sur la vidéo, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de belgitude puisqu’en plus des performances (réduites à quelques secondes par chansons pour des questions de droits), Alexandro a également refait les votes en n’oubliant pas le passage de notre David Jeanmotte national, et sa joie communicative lorsqu’il était porte-parole de la Belgique, le 18 mai dernier ! Même l’entracte avec Madonna n’a pas été oublié…
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«Je suis devenu fan du concours en 2004. J’ai acheté le DVD du show et je me suis assis dans ma chambre, je l’ai regardé et j’ai commencé à utiliser mes Lego. Ensuite, j’en ai fait des films vidéo», sourit le jeune homme.
La passion d’Alexandro Kröger prend de l’ampleur. «Le Musée de la technologie de Stockholm a entendu parler de moi dans une émission de radio et par un journal. Ils m’ont donc contacté parce qu’ils voulaient que la scène de 2015 (Vienne) soit présentée au Musée, et le montage y est resté pendant un an pour célébrer la victoire de la Suède (avec Måns Zelmerlöw et «Heroes») à cet Eurovision…» conclut-il.
Toutes ses réalisations sont à voir sur Facebook, Instagram et Youtube. Impressionnant.
Pierre Bertinchamps
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