Notre-Dame, les jours d’après

Notre-Dame de Paris après l’incendie © France 3

15 avril 2019, 18h20. Notre-Dame de Paris, édifiée au XIIe siècle, est en proie aux flammes. Les pompiers parviennent à la sauver, mais les dégâts sont colossaux. Plus de six mois après l’incendie spectaculaire, où en est-on ?

En avril dernier, le monde s’est un peu arrêté de tourner lorsqu’il a découvert les images de la Cathédrale Notre-Dame de Paris ravagée par les flammes. L’un des monuments les plus visités de la planète risque de disparaître. L’incendie dure 15 heures avant d’être totalement maîtrisé.

Après la stupeur, de nombreuses personnes assurent qu’elles vont mettre la main au portefeuille pour aider à la reconstruction de l’édifice. À ce jour, le montant total de dons ou de promesses de dons s’élève à 921,6 millions d’euros pour un total de 350.000 donateurs.

Si cette somme a suscité le débat, combien d’euros ont été effectivement versés en faveur de la cathédrale ? «Sur le total de 921,6 millions d’euros, plus de 110 millions ont déjà été versés, plus de 310millions d’euros ont fait l’objet de conventions déjà signées et quelque 450 millions figureront dans des conventions en cours de négociation», détaille le journal Libération. «Une quarantaine de millions, enfin, doivent encore être confirmés.»

Avant, après

Au lendemain de l’incendie de Notre-Dame, le président de la République Emmanuel Macron l’assure : il veut rebâtir la cathédrale en cinq ans. Six mois après le sinistre, on tempère. Ce délai est désormais qualifié de simple «objectif».

Il faut dire que le chantier de consolidation s’avère plus complexe que prévu. En effet, l’inquiétude quant à une possible contamination au plomb a retardé le début des travaux. Elle est désormais écartée.

Ensuite, les spécialistes ne pourront émettre le diagnostic final de l’état du bâtiment et des travaux à entreprendre que fin 2020. Une fois les appels d’offre conclus, la reconstruction à proprement parler ne débutera alors qu’en 2021.

Entre temps, il faudra aussi décider du visage qu’arborera la cathédrale après sa reconstruction. Si l’exécutif n’exclut pas la possibilité d’un «geste architectural contemporain», il semblerait qu’une majorité de Français dont l’architecte chargé de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, soient plutôt partisans d’un résultat à l’identique : «Pour moi, non seulement il faut refaire une flèche, mais il faut la refaire à l’identique», a-t-il déclaré dans un entretien au Figaro. «Nous sommes par ailleurs tenus par la Charte de Venise, qui impose que l’on restaure les monuments historiques dans le dernier état connu.»

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