Ouzbékistan, la porte de l’Est…

Depuis 2016 et la mort de son président autoritaire, Islam Karimov, l’Ouzbékistan montre un nouveau visage. Mais le pays le plus peuplé et le plus visité d’Asie centrale n’a pas attendu le XXe siècle pour faire parler de lui.

L’Ouzbékistan est le résultat de siècles d’influences bouleversées au fil des conquêtes. Ce samedi à 20.50 sur France 5, Sophie Jovillard, et « Échappées belles », s’envolent vers une nation qui fut autrefois le centre du monde.

Histoire millénaire

L’histoire de ce territoire est millénaire. Les premiers États d’Asie centrale font en effet leur apparition dès le premier millénaire avant Jésus-Christ. Ensuite, au fil des siècles et des invasions, l’Ouzbékistan passe de mains en mains. Depuis le VIe siècle avant notre ère, nombreux sont les empires qui ont pris possession de ces terres, parmi lesquels les Perses, les Grecs, avec Alexandre le Grand, les Turcs, les Arabes, et les Mongols, avec à leur tête le célèbre Gengis Khan. Au XIXe siècle, les Russes entrent dans la danse, annexant des territoires d’Asie centrale jusqu’à faire de l’Ouzbékistan une République socialiste soviétique en 1924. En 1991, le pays obtient son indépendance.

Route de la soie

Si l’Ouzbékistan fait tant rêver, c’est parce qu’il évoque les caravaniers de l’ancienne route de la soie. À mi-chemin entre la Méditerranée et la Chine, le lieu a vu transiter, depuis le IIe siècle avant Jésus-Christ soie, ambre, jade, perles, épices… Chinois, Turcs, Indiens et Européens ont arpenté les 12.000 kilomètres de pistes, créant un brassage à l’origine de la culture ouzbèke. De l’Occident à l’Orient, les villes qui jalonnent la route de la soie se sont transformées pour devenir les merveilles qu’elles sont aujourd’hui.

Samarcande

À trois cents kilomètres, Samarcande la magnifique apparaît. C’est à Tamerlan qu’elle doit ses lettres de noblesse. Ce descendant de Gengis Khan est un personnage ambigu. Ce chef de guerre sans scrupule, à qui on attribue 17 millions de morts, a conquis une grande partie de l’Asie centrale et occidentale. Mais faisant de Samarcande sa capitale, il se révèle un protecteur des arts et des lettres. S’il est un lieu incontournable, c’est la place du Registan. Impossible de rester de marbre face au gigantisme des trois médersas couvertes de mosaïques et d’un dôme bleu.

Pour lire l’article dans son intégralité, rendez-vous dans le Télépro du 30 avril 2020

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