Voitures de chefs d’État : elles en ont sous le capot !

Le Pape et sa papamobile © Isopix

Outil de propagande ou simple moyen de locomotion, de nombreuses automobiles de chefs d’État ont marqué l’Histoire.

Elles ne sont pas choisies par hasard. Une Audi pour la chancelière Angela Merkel, la Citroën SUV DS7 Crossback pour Emmanuel Macron et une Cadillac One (surnommée «The Beast») pour Donald Trump. Ces véhicules ressemblent à leurs propriétaires. À la fois pratique et patriotique, leurs voitures sont la vitrine économique de leur pays. Ils entretiennent une relation particulière avec elles. Certaines se sont inscrites dans nos mémoires. Ce samedi, La Une propose aux passionnés d’automobiles de découvrir «Les Secrets des voitures des chefs d’État», dès 14 h 40.

Hitler et sa Mercedes 770 k

En 1942, la marque allemande Mercedes a fabriqué une pièce unique pour le Führer. Une voiture à son effigie, un monstre technologique pour l’époque. La Mercedes-Benz 770 k comporte huit cylindres, deux compresseurs, 400 chevaux. Entièrement blindée (les portes pèsent à elles seules 160 kg !), ses pneus sont aussi increvables. Cette voiture prestigieuse avait pour objectif d’afficher la puissance du chef d’État et son intérêt pour le progrès. Pour l’anecdote, Hitler était un grand passionné d’automobiles, mais n’avait pas le permis de conduire ! À la chute du Reich, sa collection de voitures a été saisie. L’une d’elles a été offerte au général de Gaulle, qui lui aussi possédait un lien étroit avec son véhicule. En effet, en 1962, le Président de la République a survécu grâce à sa Citroën DS 19 lors de l’attentat du Petit-Clamart. La Mercedes de parade de Hitler, faite sur mesure, est actuellement visible au public au musée de l’Automobile Henri Malartre, près de Lyon.

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La papamobile

Si le Vatican est le plus petit État au monde (0,44 km²), celui qui le gouverne n’en est pas moins essentiel. Il doit donc posséder une voiture singulière ! Le pape François Ier, comme ses prédécesseurs, rencontre la population à bord de la papamobile. La plaque d’immatriculation de la voiture est unique. Les caractères «SCV 1» se traduisent par «State Città del Vaticano». Selon les monarques et le lieu du déplacement, la papamobile change. Selon les rumeurs, François Ierpréfèrerait les modèles de la marque Hyundai. Lors des visites hors de la Cité du Vatican, le Pape a droit à une voiture d’une marque locale. Lors de son séjour en Corée du Sud, c’est Kia qui l’a transporté. Depuis la tentative d’assassinat de Jean-Paul II, la voiture est protégée par une bulle blindée. François Ier a décidé lors de son accession au titre d’alléger cette «cage». Lors d’une visite au Saint-Siège, il est possible de découvrir les véhicules des souverains pontifes. La collection inaugurée en 1973 par le pape Paul VI renferme la Berline de Grand Gala de Léon XII.

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La Lincoln Continental de JFK

Le 22 novembre 1963, le président John Fitzgerald Kennedy est tué à Dallas. L’homme d’État, accompagné de la Première dame, du gouverneur du Texas, John Connally, et de son épouse Nellie, ainsi que de deux agents du Secret Service et de deux conducteurs, était à bord d’une Lincoln Continental 1961. Cette voiture était d’abord équipée d’une coque transparente de plexiglas pare-balles. En campagne, le Président avait demandé de la décapoter pour saluer la foule et serrer des mains. Cette automobile a servi treize années après l’assassinat de JFK. Elle est restée en service pour les présidents Johnson, Nixon, Ford et Carter. Aujourd’hui, la Lincoln Continental séjourne, aux côtés de nombreuses autres voitures présidentielles, au musée Henry Ford de Dearborn dans l’État du Michigan.

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