Eliot : «L’Eurovision, c’est l’ouverture d’esprit !»

Eliot : «L’Eurovision, c’est l’ouverture d’esprit !»
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le candidat belge pour le Concours Eurovision ne cache pas ses ambitions à Tel Aviv, après les beaux parcours de Loïc Nottet et Blanche.

Ce jeudi, la RTBF a présenté officiellement son candidat pour l’Eurovision 2019. Dévoilé à la mi-janvier, Eliot a enfin pu parler à la presse de sa chanson, «Wake Up».

Un thème d’actualité puisqu’il évoque une jeune génération qui doit se réveiller. Au-delà du message, le titre a toutes ses chances de revenir à Bruxelles avec le Grand-Prix, selon les premiers échos de la presse et des fans. On lui souhaite !

Il y a pile un an dans «The Voice Belgique», vous aviez des rêves d’Eurovision ?

Je n’y ai pas vraiment pensé avant que Pierre Dumoulin (le compositeur de «Wake Up», NDLR) ne me contacte. J’ai dit «oui» directement. C’est une belle porte ouverte et ça aurait été bête de passer à côté.

Quel est votre apport dans la composition du titre ?

Avec Pierre, le travail se fait d’abord sur le côté musical, et après seulement sur les paroles. Quand il écrit un titre, il le fait en «yaourt». On ne sait pas vraiment le contenu, mais on sait qu’à tel endroit, un son «i» va sortir, ou un son «o»… De là, on crée les paroles. Et ça, on l’a fait ensemble.

«Wake Up» a été écrit, il y a des mois, c’était un peu prémonitoire ?

Ce n’est pas une chanson militante. Ce n’est pas le message que l’on veut faire passer. On parle de révolte mais plutôt au niveau psychologique, et de se rendre compte qu’il faut faire bouger les choses quand il y a des trucs qui ne vont pas.

Vous en avez parlé à d’anciens candidats ?

Je suis beaucoup en contact avec Blanche. Elle me coache et me conseille pas mal. Elle m’a vraiment expliqué son point de vue sur l’atmosphère autour de l’Eurovision. On a le même âge, et on a une manière de voir les choses différentes des professionnels ou même des adultes. C’est chouette d’avoir un référent.

Vous allez gérer cette popularité ?

C’est déjà un peu compliqué aujourd’hui. Je dois absolument terminer ma dernière année du secondaire. J’ai de la chance parce que mon école est derrière moi. Ce qui va être plus difficile, ce sont les quinze jours d’absence pour aller en Israël. Tous les jours d’absence tolérés par les écoles vont y passer. C’est pour ça que je ne peux pas assister aux manifs comme celles pour le climat. Je dois être assidu.

 À 18 ans, c’est une grosse pression ?

Je n’ai pas peur, mais plutôt hâte d’y être. Je le prends de façon positive.

Et la suite ?

Quoi qu’il arrive, je termine mon année, mais je souhaite continuer dans la musique. Si l’Eurovision me le permet directement, tant mieux. Sinon, je compte suivre des études de musique.

Vous savez déjà quelle mise en scène proposer ?

On y travaille avec la RTBF. On veut offrir au public quelque chose de cool, mais c’est encore secret. On ne peut pas être plus de six personnes sur scène, donc on ne va pas reproduire ce que l’on montre dans le clip, même s’il permet de comprendre le sens du texte. L’idée ne sera donc pas de reproduire la même scénographie. On ne verra pas un copier-coller.

Vous pensez quoi de vos concurrents ?

J’aime beaucoup le Danemark (Leonora avec «Love Is Forever», NDLR). Ça respire quelque chose de frais, et la joie de vivre. C’est une chanson qui donne envie d’être content quand on l’écoute.

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Il y a l’Espagne aussi (Miki avec «La Venda») qui est hyper-festif. Et la chanson de Bilal Hassani (pour la France, NDLR) qui est vraiment chouette.

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Quelles sont vos influences ?

J’ai beaucoup écouté de pop-rock. Avec «The Voice» et l’Eurovision, je m’ouvre plus à d’autres styles. Et c’est ça aussi l’Eurovision : l’ouverture d’esprit.

«The Voice» vous a ouvert des portes ?

Déjà celles vers Pierre Dumoulin ! (rires) Comme je suis toujours à l’école, je n’ai pas encore vraiment franchi de portes au niveau professionnel. Après mon passage dans le programme de la RTBF, on m’a demandé de chanter sur un concert pour l’association «Le Relais pour la vie» qui est active dans la lutte contre le cancer. Je trouvais important de le faire.

Cette année à «The Voice», quel coach vous tenterait ?

Avec le recul, et très honnêtement, si j’avais refait le casting, je serais quand même retourné chez Slimane.

Un pronostic ?

J’espère que ça va bien se passer. Beaucoup de chances et pas trop de stress… Le score a quand même de l’importance, mais mon objectif premier est de rendre les Belges fiers. Et si je peux ramener le trophée à la maison, ce serait vraiment cool !

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous suiviez l’Eurovision ?

J’ai un peu honte de le dire, mais non… Je n’ai pas du tout été baigné dedans.

Pourtant, avec «The Voice»…

Si, je connais de nom, mais je n’ai jamais vraiment regardé. Là, j’ai été obligé d’en regarder. Je me suis rendu compte de l’ampleur de l’événement et de la grandeur du show.

Votre parcours dans «The Voice Belgique» n’a pas été très long…

Je suis une personne plutôt positive, et je ne me suis pas posé la question de savoir pourquoi j’ai été l’élu, etc… C’est Pierre Dumoulin qui m’a contacté suite à mes prestations dans le programme. Et quand on a commencé à travailler ensemble, on n’avait pas l’Eurovision en tête. C’est seulement ensuite qu’il m’a présenté le projet.

Vous en avez parlé à d’anciens candidats ?

Je suis beaucoup en contact avec Blanche. Elle me coache et me conseille pas mal. Elle m’a vraiment expliqué son point de vue sur l’atmosphère autour de l’Eurovision. On a le même âge, et on a une manière de voir les choses différentes des professionnels ou même des adultes. C’est chouette d’avoir un référent.

Vous allez gérer cette popularité ?

C’est déjà un peu compliqué aujourd’hui. Je dois absolument terminer ma dernière année du secondaire. J’ai de la chance parce que mon école est derrière moi. Ce qui va être plus difficile, ce sont les quinze jours d’absence pour aller en Israël. Tous les jours d’absence tolérés par les écoles vont y passer. C’est pour ça que je ne peux pas assister aux manifs comme celles pour le climat. Je dois être assidu.

 À 18 ans, c’est une grosse pression ?

Je n’ai pas peur, mais plutôt hâte d’y être. Je le prends de façon positive.

Et la suite ?

Quoi qu’il arrive, je termine mon année, mais je souhaite continuer dans la musique. Si l’Eurovision me le permet directement, tant mieux. Sinon, je compte suivre des études de musique.

Vous savez déjà quelle mise en scène proposer ?

On y travaille avec la RTBF. On veut offrir au public quelque chose de cool, mais c’est encore secret. On ne peut pas être plus de six personnes sur scène, donc on ne va pas reproduire ce que l’on montre dans le clip, même s’il permet de comprendre le sens du texte. L’idée ne sera donc pas de reproduire la même scénographie. On ne verra pas un copier-coller.

Vous pensez quoi de vos concurrents ?

J’aime beaucoup le Danemark (Leonora avec «Love Is Forever», NDLR). Ça respire quelque chose de frais, et la joie de vivre. C’est une chanson qui donne envie d’être content quand on l’écoute.

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Il y a l’Espagne aussi (Miki avec «La Venda») qui est hyper-festif. Et la chanson de Bilal Hassani (pour la France, NDLR) qui est vraiment chouette.

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Quelles sont vos influences ?

J’ai beaucoup écouté de pop-rock. Avec «The Voice» et l’Eurovision, je m’ouvre plus à d’autres styles. Et c’est ça aussi l’Eurovision : l’ouverture d’esprit.

«The Voice» vous a ouvert des portes ?

Déjà celles vers Pierre Dumoulin ! (rires) Comme je suis toujours à l’école, je n’ai pas encore vraiment franchi de portes au niveau professionnel. Après mon passage dans le programme de la RTBF, on m’a demandé de chanter sur un concert pour l’association «Le Relais pour la vie» qui est active dans la lutte contre le cancer. Je trouvais important de le faire.

Cette année à «The Voice», quel coach vous tenterait ?

Avec le recul, et très honnêtement, si j’avais refait le casting, je serais quand même retourné chez Slimane.

Un pronostic ?

J’espère que ça va bien se passer. Beaucoup de chances et pas trop de stress… Le score a quand même de l’importance, mais mon objectif premier est de rendre les Belges fiers. Et si je peux ramener le trophée à la maison, ce serait vraiment cool !

Entretien : Pierre Bertinchamps

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