Résumé
En Belgique, 70% des personnes condamnées par la justice récidivent. Comment l'expliquer ? Pourquoi la prison reste-t-elle l'option privilégiée pour répondre à la délinquance alors que la surpopulation carcérale n'a jamais été aussi forte, totalisant plus de 12000 détenus dans des conditions de plus en plus cahotiques ? Quelles réflexions les magistrats doivent-ils avoir par rapport au sens de la peine quand le nouveau code pénal stipule que la prison doit être le dernier recours et qu'on doit prononcer davantage de peines alternatives ? Comment faire en sorte que le temps passé en détention puisse réellement être mis à profit pour réfléchir au sens de ses actes et préparer la réinsertion ?
