Ce dimanche 3 janvier dès 20h25, la VRT lance sa sélection pour Stockholm. Cinq artistes sont en lice et aspirent au même succès que Loïc Nottet.
Deux communautés, deux concepts : la RTBF préfère, depuis 2007, passer par un choix interne (ou presque) alors que la VRT (excepté en 2010 et 2012) mise sur des sélections publiques où un jury et les téléspectateurs désignent notre représentant pour l’Eurovision.
L’émission
Ce sera encore le cas cette année, «Eurosong 2016» est un peu calquée sur le modèle suédois (mais en beaucoup plus court) et fera office de sélection nationale.
Petite nouveauté : la chaîne flamande a rangé au placard les habituels artistes de variété flamande qui revenaient quasiment tous les deux ans. La VRT a tiré les leçons des derniers succès, côté francophone, et opte pour aussi de nouveaux talents, issus de la jeune scène flamande.
«Eurosong» s’étendra sur trois semaines. Le premier numéro (le 3 janvier) sera en quelque sorte une émission de présentation. Après un large portrait, les artistes montreront l’étendue de leur talent sur des chansons de l’Eurovision.
En 2014, Axel Hirsoux s’était illustré sur «Tu te reconnaîtras» d’Anne-Marie David (1973). La semaine suivante (10/1), les choses sérieuses vont démarrer, et les chanteurs découvriront les titres qu’ils devront défendre pour l’Eurovision.
Un jury (dont notre coach BJ Scott fera partie) donnera son avis sur la chanson et pourra également les conseiller. Enfin, c’est le dimanche 17 janvier, que tous les regards de l’Europe vont converger sur notre Plat pays, puisqu’à l’issue du programme, un jury international et les téléspectateurs de één désigneront notre représentant pour le 61e Concours Eurovision de la chanson.
Les candidats
«C’est difficile de succéder à Loïc Nottet», confesse Maarten Verhaeghen, producteur. «Je me souviens quand j’avais entendu la chanson pour la première fois, les poils se sont hérissés. C’était énorme. On savait que ce serait génial !»
L’histoire de Loïc et sa façon de tout préparer pour sa participation à l’Eurovision, intéressait aussi le chef de la délégation belge. «On ne veut pas faire exactement comme Loïc, parce qu’il est à la fois musicien, chanteur et danseur, mais nous voulons aussi que les candidats à Eurosong puissent exploiter ce qu’ils ont. Et s’il y a des lacunes, nous serons là pour les aider à les compenser. Après avoir vu Loïc Nottet, nous nous sommes dit que c’était la bonne direction à prendre.»
L’abandon de la traditionnelle «schlager» flamande est assumée. «On voulait faire la même chose qu’en 2014, mais plus avec les mêmes artistes qui revenaient tout le temps. Et comme la VRT n’a pas de talentshows à l’antenne (à l’inverse de VTM qui possède les gros formats, NDLR), c’était un peu notre devoir, dans « Eurosong », de mettre en avant des talents et d’aider des artistes à se lancer. Les jeunes que nous avons choisis ont déjà une petite expérience mais le grand public ne les connait pas en Flandre.»
À l’image de «The Voice Belgique» pour son casting de la saison 5, l’équipe d’«Eurosong» a aussi fait un tour des festivals d’été pour dénicher des perles pour leur casting.
À la RTBF, on va suivre avec un certain intérêt la sélection flamande. Le producteur de la VRT précise qu’il va prendre contact avec Leslie Cable pour permettre une promotion du candidat Eurovision sur la chaîne francophone. L’enjeu est aussi de taille pour la RTBF qui ne pourra pas compter, cette année, sur un réel effet «The Voice» dans l’intérêt du public pour l’Eurovision.
Pierre Bertinchamps
Egalement baignée dans le monde de la musique, Laura Tesoro (19 ans), mais plutôt dans le domaine des comédies musicales. Les Flamands la connaissent grâce à ses apparitions dans la série «Witse». Mais c’est son passage par «The Voice van Vlaanderen», en 2014, qui lui donne une certaine popularité. Pour l’anecdote, comme Loïc Nottet, cette année-là, elle termine à la deuxième place !
Enfin, la chanteuse la plus connue des francophones est Amaryllis Uitterlinden (32 ans). C’est la voix féminine du titre d’Ozark Henry «I’m your Sacrifice», avec qui elle collabore régulièrement. On l’a également vue dans le film «Brabançonne», en 2014. Chanteuse et actrice, elle a étudié au Berklee College of Music à Boston. Une expérience qui pourrait être un plus.
Succéder à Loïc Nottet
Depuis l’instauration des demi-finales en 2004 à l’Eurovision, la Communauté flamande n’a réussi qu’une seule fois à accéder à la finale du samedi, grâce à Tom Dice (et sa ballade «Me and my Guitar»). Ce virage à 180° avec le choix d’artistes montants est clairement dans la stratégie de la VRT.
«C’est difficile de succéder à Loïc Nottet», confesse Maarten Verhaeghen, producteur. «Je me souviens quand j’avais entendu la chanson pour la première fois, les poils se sont hérissés. C’était énorme. On savait que ce serait génial !»
L’histoire de Loïc et sa façon de tout préparer pour sa participation à l’Eurovision, intéressait aussi le chef de la délégation belge. «On ne veut pas faire exactement comme Loïc, parce qu’il est à la fois musicien, chanteur et danseur, mais nous voulons aussi que les candidats à Eurosong puissent exploiter ce qu’ils ont. Et s’il y a des lacunes, nous serons là pour les aider à les compenser. Après avoir vu Loïc Nottet, nous nous sommes dit que c’était la bonne direction à prendre.»
L’abandon de la traditionnelle «schlager» flamande est assumée. «On voulait faire la même chose qu’en 2014, mais plus avec les mêmes artistes qui revenaient tout le temps. Et comme la VRT n’a pas de talentshows à l’antenne (à l’inverse de VTM qui possède les gros formats, NDLR), c’était un peu notre devoir, dans « Eurosong », de mettre en avant des talents et d’aider des artistes à se lancer. Les jeunes que nous avons choisis ont déjà une petite expérience mais le grand public ne les connait pas en Flandre.»
À l’image de «The Voice Belgique» pour son casting de la saison 5, l’équipe d’«Eurosong» a aussi fait un tour des festivals d’été pour dénicher des perles pour leur casting.
À la RTBF, on va suivre avec un certain intérêt la sélection flamande. Le producteur de la VRT précise qu’il va prendre contact avec Leslie Cable pour permettre une promotion du candidat Eurovision sur la chaîne francophone. L’enjeu est aussi de taille pour la RTBF qui ne pourra pas compter, cette année, sur un réel effet «The Voice» dans l’intérêt du public pour l’Eurovision.
Pierre Bertinchamps
Qui dit jeune scène flamande, dit aussi des artistes peu connus, et encore moins de ce côté-ci de la frontière linguistique. Précisons que la situation était identique l’an dernier avec Loïc Nottet, que la Flandre a découvert lors de la présentation de la chanson «Rhythm Inside» par la RTBF.
Adil Aarab est un jeune anversois de 25 ans. Avec ses trois frères, il imitait les Jackson 5 pour amuser sa famille. En 2007, il participe à «Nouvelle Star» sur VTM. Depuis, il a pris de la maturité sur scène dans différents groupes. Son style va de la R’n’B à la Pop.
Astrid Destuyver (23 ans) est issue d’une famille de musiciens. Depuis 2012, Astrid fait partie du collectif AKS (Addicted Kru Sound) que l’on a pu voir, en Fédération Wallonie-Bruxelles, sur les scènes de Couleur Café et du Dour Festival.
À 24 ans, Tom Frantzis a aussi des gènes de musiciens, ce qui – naturellement – l’a poussé vers ce métier. Il a combiné un master en communication et une éducation musicale. Il a d’ailleurs une formation classique au piano. Son registre est la pop, le jazz et le gospel.
Egalement baignée dans le monde de la musique, Laura Tesoro (19 ans), mais plutôt dans le domaine des comédies musicales. Les Flamands la connaissent grâce à ses apparitions dans la série «Witse». Mais c’est son passage par «The Voice van Vlaanderen», en 2014, qui lui donne une certaine popularité. Pour l’anecdote, comme Loïc Nottet, cette année-là, elle termine à la deuxième place !
Enfin, la chanteuse la plus connue des francophones est Amaryllis Uitterlinden (32 ans). C’est la voix féminine du titre d’Ozark Henry «I’m your Sacrifice», avec qui elle collabore régulièrement. On l’a également vue dans le film «Brabançonne», en 2014. Chanteuse et actrice, elle a étudié au Berklee College of Music à Boston. Une expérience qui pourrait être un plus.
Succéder à Loïc Nottet
Depuis l’instauration des demi-finales en 2004 à l’Eurovision, la Communauté flamande n’a réussi qu’une seule fois à accéder à la finale du samedi, grâce à Tom Dice (et sa ballade «Me and my Guitar»). Ce virage à 180° avec le choix d’artistes montants est clairement dans la stratégie de la VRT.
«C’est difficile de succéder à Loïc Nottet», confesse Maarten Verhaeghen, producteur. «Je me souviens quand j’avais entendu la chanson pour la première fois, les poils se sont hérissés. C’était énorme. On savait que ce serait génial !»
L’histoire de Loïc et sa façon de tout préparer pour sa participation à l’Eurovision, intéressait aussi le chef de la délégation belge. «On ne veut pas faire exactement comme Loïc, parce qu’il est à la fois musicien, chanteur et danseur, mais nous voulons aussi que les candidats à Eurosong puissent exploiter ce qu’ils ont. Et s’il y a des lacunes, nous serons là pour les aider à les compenser. Après avoir vu Loïc Nottet, nous nous sommes dit que c’était la bonne direction à prendre.»
L’abandon de la traditionnelle «schlager» flamande est assumée. «On voulait faire la même chose qu’en 2014, mais plus avec les mêmes artistes qui revenaient tout le temps. Et comme la VRT n’a pas de talentshows à l’antenne (à l’inverse de VTM qui possède les gros formats, NDLR), c’était un peu notre devoir, dans « Eurosong », de mettre en avant des talents et d’aider des artistes à se lancer. Les jeunes que nous avons choisis ont déjà une petite expérience mais le grand public ne les connait pas en Flandre.»
À l’image de «The Voice Belgique» pour son casting de la saison 5, l’équipe d’«Eurosong» a aussi fait un tour des festivals d’été pour dénicher des perles pour leur casting.
À la RTBF, on va suivre avec un certain intérêt la sélection flamande. Le producteur de la VRT précise qu’il va prendre contact avec Leslie Cable pour permettre une promotion du candidat Eurovision sur la chaîne francophone. L’enjeu est aussi de taille pour la RTBF qui ne pourra pas compter, cette année, sur un réel effet «The Voice» dans l’intérêt du public pour l’Eurovision.
Pierre Bertinchamps
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