À six mois du Concours Eurovision de la chanson, la télévision portugaise a fait le point sur l’édition 2018.
Après la déroute de l’organisation 2017, en Ukraine, l’UER (pour Union Européenne de Radio-télévision) a repris un peu plus la main sur les préparatifs de l’Eurovision. Ainsi, plusieurs réunions ont lieu entre l’organisation et la RTP, le service public portugais. La chaîne promet l’Eurovision le moins cher de tous les temps.
Ce mardi, une conférence était organisée à Lisbonne pour faire le point et présenter le logo 2018. Le lieu du point presse n’a pas été choisi au hasard puisque c’était à l’Océanarium de Lisbonne (juste à côté de la salle qui accueillera la scène de l’Eurovision). L’identité visuelle est d’ailleurs très largement inspirée des ressources maritimes. Elle sera déclinée en douze versions différentes. Le slogan 2018 qui l’accompagne est «All Aboard». Le Portugal reçoit, pour la première fois, l’Eurovision. Il n’y avait plus eu de «nouvel» hôte depuis 2012, et l’Azerbaïdjan.
Dans un pays de 37.000 habitants (la moitié de la Communauté germanophone de Belgique !), le montant est impayable pour la petite chaîne. Mais son directeur espère avoir une aide de l’État et des ressources privées pour récolter la somme. La presse locale semble sceptique sur la réalisation du projet. Des négociations entre Vaduz et Genève sont en cours…
La prochaine étape dans l’organisation 2018 sera la répartition des pays dans les deux demi-finales. Le tirage au sort aura lieu à la fin du mois de janvier à Lisbonne. La VRT et Laura Groeseneken retiennent leur souffle !
Pierre Bertinchamps
On a également appris que 42 pays seront en compétition lors de la 63e édition, dont – évidemment – la Belgique qui sera représentée par la Communauté flamande. L’Australie rempile au grand dam de certains fans qui ne lui trouvent pas vraiment d’identité européenne. La Russie fait son grand retour après avoir été priée de ne pas participer à la fête en 2017, à la demande (très politisée) de l’Ukraine.
À Lisbonne, il n’y aura par contre pas de représentant de la Macédoine. Le diffuseur local a une ardoise envers l’UER, qui l’empêche de prendre part aux activités organisées par l’association audiovisuelle. Un scénario qui s’était déjà produit en 2016, avec la Roumanie.
Le Liechtenstein aux portes de 2019
La semaine dernière, on apprenait aussi que le Liechtenstein voulait faire son entrée, en 2019, dans la grande famille de l’Eurovision. Une date qui n’est pas choisie au hasard par la principauté, puisque ce serait à l’occasion de son 300e anniversaire. Le 23 janvier 1719, l’Empereur Charles VI créa la Principauté du Liechtenstein…
Rien n’est encore fait, et ça fait très longtemps que le petit territoire coincé entre la Suisse et l’Autriche rêvait de l’Eurovision. Mais premier problème, il n’y avait pas de télévision au Liechtenstein. Embêtant pour participer à un show télévisé… Depuis 2008, une chaîne de télévision (privée), 1FLTV a été lancée. En outre, pour pouvoir participer au Concours Eurovision, il faut être membre de l’UER, et l’adhésion s’élève à 350.000 francs suisses (un peu plus de 300.000€).
Dans un pays de 37.000 habitants (la moitié de la Communauté germanophone de Belgique !), le montant est impayable pour la petite chaîne. Mais son directeur espère avoir une aide de l’État et des ressources privées pour récolter la somme. La presse locale semble sceptique sur la réalisation du projet. Des négociations entre Vaduz et Genève sont en cours…
La prochaine étape dans l’organisation 2018 sera la répartition des pays dans les deux demi-finales. Le tirage au sort aura lieu à la fin du mois de janvier à Lisbonne. La VRT et Laura Groeseneken retiennent leur souffle !
Pierre Bertinchamps
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