
Le mouvement #FreeBritney a gagné sa première bataille, mais pas la guerre.
Depuis treize ans, la chanteuse pop américaine est sous l’emprise de son père. Une tutelle controversée... «Ce que j’ai vécu me fait honte et me déprime, c’est la principale raison pour laquelle je n’en parlais pas ouvertement. J’étais dans le déni. J’étais en état de choc. Je suis traumatisée», a témoigné la star, contrainte par des restrictions d’une absurdité inouïe. La trentenaire n’a pas accès à sa fortune (60 millions de dollars), se doit de porter un stérilet et, encore plus surprenant, de payer les avocats de son père.
«Je veux juste qu’on me rende ma vie», s’est exclamée l’interprète de «Toxic». Son avocat est optimiste face aux nouveaux documents apportés devant le tribunal de Los Angeles. «Nous sommes heureux que M. Spears et son avocat aient aujourd’hui admis dans un document juridique qu’il pourrait abandonner sa tutelle», a-t-il affirmé ce jeudi 12 août.
La bataille juridique est loin d'être terminée, puisque M. Spears souhaite d’abord «résoudre des questions en attente» avant de se retirer. Il a également l'intention de «travailler avec la cour et le nouvel avocat de sa fille pour préparer une transition en douceur vers un nouveau tuteur».
Le mouvement #FreeBritney a gagné sa première bataille, mais pas la guerre. Affaire à suivre.
Aurélie Bronckaers, journaliste.