
César et Oscars pour le cinéma, Victoires de la musique, Festival d'Angoulême pour la BD... Les traditionnelles courses aux prix du début d'année sont lancées. Pour le public, c'est souvent l'occasion de découvrir des pépites qui n'ont pas forcément fait la une des journaux lors de leur sortie.
En métal ou en cristal, les trophées qui vont être décernés dans les prochains jours vont faire couler beaucoup d'encre. Comme chaque année, certains favoris auront les bras chargés en fin de cérémonie, d'autres s'en iront bredouilles. Et des outsiders viendront sans doute créer la surprise au palmarès.
Sous leurs airs de célébrations «entre-soi», ces remises de prix ont tout de même un mérite pour le public : mettre en lumière des œuvres qui n'ont pas toujours eu un grand succès en termes d'audiences, mais qui valent malgré tout le détour.
Ainsi, je ne rate jamais les Victoires de la musique, car à côté des têtes d'affiche, on y découvre chaque fois des artistes qui ne sont jamais programmés ailleurs en télé parce qu'ils n'ont pas toujours la carte du «bon client» que l'on retrouve sur tous les plateaux, ou tout simplement qu'ils n'ont pas le bon imprésario...
Autre exemple sur grand écran, avec le film belge «Close», du Gantois Lukas Dhont, dont on a appris cette semaine qu'il faisait partie des nommés à la fois pour les Oscars et les César du Meilleur film étranger. Voilà qui va certainement donner un coup de boost à cette belle histoire d'amitié qui n'a pas attiré les foules dans les salles du Plat pays lors de sa sortie à l'automne.
Si la culture n'a pas de prix, les prix font du bien à la culture !
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint