
Pour la première fois depuis sa création en 1954, Télépro vit un changement dans la douleur : vingt-trois emplois y ont été supprimés. La rédaction perd des collègues qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes à leur entreprise pendant des années. Comment l’expliquer ?
En 1994, votre magazine Télépro, géré par la société Belgomedia, est devenu filiale, pour moitié, du groupe de presse belge Roularta (Le Vif, Trends-Tendances, L’Écho, Sport Foot Magazine...) et pour moitié de la société française Bayard (J’aime lire, Belles histoires, Prions en église, La Croix...). En mars de cette année, Bayard s’est désengagée de ses filiales conjointes en Allemagne, Pays-Bas et Belgique, vendant ses parts à Roularta. La défection de Bayard - qui fournissait du travail à près d’un tiers du personnel de Belgomedia (service clientèle, administration et comptabilité, studio graphique, achats, logistique) - et les ressources humaines amplement suffisantes de Roularta ont eu pour effet le licenciement de vingt-trois salariés. Le processus - largement pratiqué - de concentration est presque toujours synonyme de rationalisation, autrement dit de pertes d’emplois. La rédaction de Télépro, désormais totalement intégrée à Roularta, va néanmoins s’attacher, avec la même passion, à faire de votre hebdo le compagnon de vos soirées et de vos loisirs. Dans un contexte différent, sans des collègues qui vont terriblement lui manquer.
Nadine Lejaer, rédactrice en chef