
En ces moments troubles, on a légitimement plaint le corps médical en première ligne, les parents qui télétravaillent, les familles monoparentales, les sans-abris, et celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se sentent démunis face au premier ennemi de cette nouvelle décennie.
Mais avec le retour des beaux jours, ne devrions-nous pas également avoir une pensée pour tous ceux qui ne bénéficient pas d’un extérieur à leur domicile (et qui, pire, font peut-être déjà partie des premiers groupes cités plus haut) ? Le soleil, notre meilleur allié antidéprime est là... Mais ne pas pouvoir en profiter ou se résoudre à n’en capter que quelques rayons au travers d’une fenêtre – si tant est que l’orientation de l’habitation le permette – accroît inévitablement la frustration à laquelle les conditions actuelles nous soumettent.
Alors, plus que jamais, sachons apprécier les choses simples et reconnaître le privilège lorsque celui-ci est au bout de notre nez.
Fabio Greco
Employé de rédaction