
Encore un étranger à la tête des Diables Rouges ? Contre toute attente, c'est une situation qui remonte à bien plus longtemps qu'on ne le pense !
Si certains rêvaient de voir Michel Preud'homme ou Philippe Clément accéder à la «fonction suprême» du football belge, ce sont plutôt des coaches venus d'autres latitudes qui figuraient sur la short-list des favoris pour succéder à Roberto Martinez. Domenico Tedesco sera-t-il pour autant l'homme de la situation ?
Rassurez-vous, je ne compte pas faire concurrence aux commentaires avisés de mon collègue Marc Delire, que vous pouvez lire chaque semaine dans votre magazine Télépro ! Mais en parcourant l'annonce officielle de la nomination de l'Italo-Allemand ce matin, un élément m'a interpellé : il s'agit en réalité du 10e étranger à diriger notre équipe nationale !
Vous aussi, ça vous surprend ? C'est normal, puisqu'outre Martinez (2016-2022) et Advocaat (2009-2010), il faut en fait remonter à la première moitié du XXe siècle pour retrouver les autres.
De 1912 à 1928, le tout premier entraîneur de l'histoire des Diables fut l'Écossais William Maxwell. Dans les années 30, 40 et 50, nous avons également eu droit à un Autrichien, un Hongrois, deux Anglais... avant un certain Constant Vanden Stock, qui a lancé, dès 1958, une glorieuse lignée de «boss» belges emblématiques, de Goethals à Wilmots, en passant par Thys, Waseige et Van Himst.
Quoiqu'il en soit, qu'il vienne d'ici ou d'ailleurs, peu importe finalement : l'important, comme dans un match de foot, c'est toujours le résultat.
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint