
Après des années de controverses et de non-dits, le roi Albert II a enfin pris ses responsabilités envers Delphine Boël.
Il aura fallu aller jusqu'au test génétique pour qu'il consente enfin à reconnaître l'évidence : elle est bien sa fille biologique. Combien d'énergie et d'argent dépensés, pour en arriver là ? Trop, sans doute... L'ex-Souverain l'admet lui-même, en décidant de «mettre un terme dans l'honneur et la dignité à cette procédure pénible».
C'est en tout cas la fin d'une très longue saga médiatico-judiciaire, vingt ans tout juste après les révélations sulfureuses de Mario Danneels sur la double vie d'Albert II dans les années 60.
À présent, espérons que cette affaire de famille quitte définitivement les prétoires, pour retourner dans une sphère où elle aurait toujours dû être cantonnée : la vie privée.
Julien Vandevenne