
Grâce aux films «Barbie» et «Oppenheimer», les salles de cinéma n’ont jamais été aussi remplies.
Alors que Disney misait sur le cinquième volet d’«Indiana Jones» et Paramount sur le septième «Mission Impossible», ce sont les longs métrages «Barbie» et «Oppenheimer» qui ont rempli les salles obscures cet été. En difficulté depuis le début de la grève des scénaristes et des acteurs (2 mai), l’industrie du cinéma est mise à mal et, grâce à «Barbenheimer», peut se maintenir à flot.
Comment expliquer ce phénomène ? La contre-programmation est une technique commerciale courante qui vise à sortir deux films le même jour et dont les publics sont diamétralement différents. Avec «Barbenheimer», nous avons pu assister à un événement inédit. Les productions se sont mutuellement aidées puisque les spectateurs allaient souvent les voir l’une à la suite de l’autre. Créant ainsi une union plutôt qu’une fission.
Nous pourrions donc voir à l’avenir ce type de coalition naître à Hollywood.
Aurélie Bronckaers
Journaliste