
Non, il n'est pas inutile d’évoquer la liberté des femmes (*), même dans un pays de droits où, malgré tout, vivent plus de 23.000 victimes de l'excision, pratique barbare, voire mortelle, pourtant interdite en Belgique.
Certes, en Afrique, en Asie et même aux confins de l’Europe, des hommes se battent pour des libertés fondamentales : vivre en paix, s’instruire, travailler, s’exprimer, choisir ses dirigeants... Les femmes n’ont jamais cherché autre chose.
En Occident, elles y sont (presque) parvenues - au fond depuis peu - au prix de luttes acharnées et de mépris. Ce n’est pas le cas dans le reste du monde où, pour certaines cultures ou traditions, elles ne représentent rien. Objets de violence pour leurs maris, frères ou pères, elles n’ont d’autre choix que se soumettre ou mourir.
L’égalité des sexes reste très fragile. Raison pour laquelle il est bon de rappeler, au moins une fois par an, que la première moitié de l’Humanité compte autant que la seconde.
Nadine LEJAER
Rédactrice en chef
(*) 8 mars : Journée mondiale des droits de la femme