
Sans spectacteurs, les compétitions sportives n'ont pas du tout la même saveur...
En actant définitivement la fin du Championnat 2019-2020, les responsables du foot belge ont sans doute pris la bonne décision. Sans le fameux «12e homme» en tribune, ça n'est évidemment pas le même match. Moi qui habite à quelques encablures du stade du Standard, je peux vous assurer que le fameux «chaudron de Sclessin» n'a rien de bien folichon sans ses bouillants supporters rouches...
Nos voisins allemands ont bien relancé la Bundesliga la semaine dernière, mais l'ambiance était bien tristounette...
Même constat en tennis, où des stars comme Nadal et Djokovic ont déclaré qu'ils préféraient attendre que la situation s'améliore plutôt que de retrouver les courts en petit comité. Et il en va de même pour la plupart des disciplines médiatiques.
On apprenait voici quelques jours que le Grand Prix de F1 de Belgique se déroulerait cet été sans les 300.000 mordus de vitesse qui se déplacent habituellement à Francorchamps. Mais à quoi bon ?
Ceux qui poussent à la reprise des événements ont évidemment des enjeux financiers dans un coin de la tête. Ils oublient que le moteur de leur «business» est avant tout la passion des fans, qui veulent être des acteurs à part entière des exploits de leurs idoles.
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint