
Le «Megxit», c'est un peu le fantôme de Diana qui revient hanter Buckingham Palace.
Les années sombres étaient bien loin, nous disaient les chroniqueurs royaux les plus «avisés». On nous avait fait croire que tout allait mieux, que la sérénité était revenue au sein de la famille royale britannique. La reine Elizabeth II et les siens paradaient aux mariages de ses petits-enfants. Face aux photographes, les sourires étaient de mise.
Mais l'unité n'était que de façade... La décision d'Harry et de Meghan de prendre leurs distances avec les fastes de la couronne passe mal au Palais. La Reine a avalé son thé de travers : elle a même convoqué une «réunion de crise». La même rhétorique qu'en cas de conflit armé !
Mais pourquoi ne pas laisser vivre ces deux jeunes parents et leur petit Archie en paix, comme ils l'entendent ? Vingt-trois ans après la disparition de Lady Di, personne ne semble avoir retenu la leçon de la tragédie.
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint