
Je suis tombée sur les deux derniers épisodes de «H24» sur La Une, jeudi dernier. Bon... Comment vous dire ?
Le plus niais des patients conviendrait lui-même du manque de réalisme de la série au décor hospitalier. Malgré une distribution costaude (Anne Parillaud, Bruno Putzulu, Frédérique Bel, Barbara Cabrita...), le scénario, convenu et simpliste, les actes prétendument médicaux posés en dépit du bon sens, l’abondance de clichés ont fait bondir les téléspectateurs et encore davantage les professionnels du secteur.
Il n’y a donc pas eu de conseiller technique pour cette fiction à gros budget ? Un peu comme pour notre gouvernement en attente de formation, en définitive. Le feuilleton va de rebondissement en rebondissement sans qu’un fil conducteur réaliste ne se dégage de l’intrigue qui se délite au fur et à mesure des épisodes. Là aussi, producteurs, réalisateurs et acteurs sont en train de perdre toute crédibilité. Pour en arriver à quoi ? Un électroencéphalogramme plat.
Nadine LEJAER
Rédactrice en chef