
Ne pas porter de masque, c'est sans doute le meilleur marqueur de l'égoïsme à notre époque.
Vous l'aurez sans doute remarqué en faisant vos courses : il y a encore un tas de gens qui se baladent dans les lieux publics sans se couvrir les voies respiratoires.
Pourtant, la pénurie de masques est aujourd'hui derrière nous. La plupart des communes en ont distribué gratuitement, on en trouve dans tous les supermarchés, dans les pharmacies. Et quand bien même on serait tenu à l'écart de toutes ces opportunités, un simple foulard ou une écharpe devant le nez et la bouche sont déjà bien utiles. Franchement, je ne trouve aucune excuse aux réfractaires...
Alors, d'accord, c'est moche (quoique chez certains, ça serait plutôt avantageux...), désagréable à la longue, ça donne chaud, on a du mal à parler... Mais en 2020, c'est devenu la première des politesses quand on veut vivre en société : si on ne peut plus se serrer la main ou s'embrasser, le moindre des respects que l'on doit à son prochain est de porter un masque. Pour se protéger soi et pour protéger les autres.
Les remarquables élans de solidarité nés de la pandémie de covid-19 ne doivent pas être réduits à néant par quelques comportements égoïstes.
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint