
C'est l'une des tendances du moment : certaines pubs en télé ne nous demandent plus d'acheter, mais bien de vendre...
Vous les aurez sans doute remarquées ces derniers mois : leurs réclames tournent en boucle à la moindre pause entre deux émissions. On ne va pas nommer ces marques, mais que ce soit pour vendre nos fringues, les jouets des gamins ou même notre voiture, impossible d'y échapper.
Eh oui, les plateformes numériques incitant à nous débarrasser de nos biens nous traquent. Leur force de frappe est colossale : pour diffuser autant de spots, à n'importe quel moment de la journée ou de l'année, le budget doit être à l'avenant.
J'ai compté l'autre soir, en regardant un film, on m'a indiqué quatre fois comment vendre ma voiture «depuis chez moi en toute sécurité», tandis qu'à six reprises, un autre spot me pressait instamment de me séparer des vêtements «que je ne porte plus»... Rien de plus agaçant que cette inlassable ressassement !
Je laisserai à mes collègues spécialistes de la consommation et du marketing le soin d'analyser les avantages et inconvénients de se lancer dans ce commerce en ligne. Mais en tant que téléspectateur, pour ne serait-ce que réduire la fréquence de ce matraquage, je vendrais père et mère !
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint