
La bonne nouvelle du jour, c'est évidemment l'importante peine infligée à Harvey Weinstein par le tribunal de Manhattan.
Trois jours seulement après la Journée internationale des femmes, c'est en tout cas un symbole fort, et une superbe victoire pour celles qui ont osé défier l'homme le plus puissant d'Hollywood. Car comme le rappelait la procureur new-yorkaise, «sans elles, Harvey Weinstein n'aurait jamais pu être stoppé». Leur courage nous impressionne.
Face à la détresse de ses accusatrices, l'ex-magnat du cinéma n'a jamais exprimé aucun remords, se bornant à parler de «relations consenties». La justice, souvent accusée de laxisme en matière de violences à l'égard des femmes, n'a cette fois fait preuve d'aucune pitié pour un tel monstre. Et c'est tant mieux.
Après avoir provoqué une incroyable libération de la parole, cette sombre affaire serait-elle aussi en train de susciter une meilleure prise en charge sociétale des victimes d'actes odieux ?
Julien Vandevenne
Rédacteur en chef adjoint