[Beau vélo de RAVeL 2022] À Quévy, tendre est la vie !

Déjà la 5e étape de la saison pour Adrien Joveneau et son peloton © RTBF

Ce samedi après-midi sur Vivacité et dimanche à 13h40 sur La Une, Adrien Joveneau vous accueille dans ce village frontalier et champêtre au patrimoine intact. L’air y apparaît plus doux et plus serein. Alors, laissez-vous tenter par des balades bucoliques. L’animateur formera un bon tandem avec Ophélie Fontana, «la divine brabançonne», réputée pour sa générosité et son engagement.

Composée de dix villages, l’entité de Quévy est une zone rurale. De nombreuses fermes, très anciennes, rythment le paysage. Les origines de la région remontent à… l’âge de pierre. Pour preuve, cette hache en silex déterrée à Aulnois ! On y a trouvé aussi les tombes franques, une chaussée romaine et les pièces de monnaie romaines et franques. Aujourd’hui, on arpente ces contrées sublimées pour prendre un grand bol d’air et savourer la douceur de vivre.

Parc naturel des Hauts-Pays

Il s’étend sur le territoire de six communes (dont Quévy en totalité) et cumule 15.700 hectares. Plusieurs de ses sites sont d’une très grande valeur biologique grâce, notamment, à la présence du buis buxus sempervirens ou de plusieurs espèces d’orchidées calcicoles. Sinon, rien d’autre que des forêts, des rivières, des ruisseaux à cours rapide, des cascades, des vallons encaissés et des villages nichés au creux des vallées et au sommet des plateaux. C’est un paradis retrouvé.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Patrimoine religieux

Chaque église du village vaut le détour. Celle de Saint-Martin à Quévy, entourée de son ancien cimetière, séduit par son intérieur décapé qui laisse apparaître de magnifiques voûtes en briques.

À Blaregnies, la silhouette compacte et trapue de l’église Saint-Géry est ravissante. Le sanctuaire fut bâti en style gothique hennuyer au milieu du XVIe siècle. Situé jadis sur un chemin du pèlerinage de Compostelle, ses motifs décoratifs déclinent abondamment la coquille Saint-Jacques.

Goegnies-Chaussée

Dans ce village de l’entité de Quévy, lorsque vous arrivez sur la place de Goegnies-Chaussée, si vous arpentez le trottoir de gauche vous êtes en France, si vous changez de trottoir vous êtes en Belgique.

C’est le traité de Nimègue, signé le 17 septembre 1678, qui a attribué Gognies au royaume de Louis XIV et Goegnies aux Pays-Bas autrichiens. Séparés par l’ancienne voie romaine, les deux villages vivent en parfaite harmonie.

Quittez la chaussée Brunehaut et empruntez des sentiers bucoliques. Le château de Gontreuil est à deux pas. Cédé à la France en 1779 par Marie-Thérèse d’Autriche, il fut le fief de la famille de Gontreuil. Détail amusant : situé en France, il a été longtemps rattaché à la paroisse de Quévy. Ses propriétaires actuels l’ont restauré avec amour. Briques, pierres calcaires, linteaux en pierre bleue : des matériaux belges, français et bien d’ici.

Cet article est paru dans le Télépro du 21/7/2022

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici