Grenoble: des distributeurs d’histoires courtes pour des temps d’attente moins longs

Grenoble: des distributeurs d'histoires courtes pour des temps d'attente moins longs
AFP

Plus d’attentes dans les lieux publics passées à regarder en l’air ou sa page Facebook sur son smartphone. Place à la culture! Depuis quelques jours, Grenoble expérimente des distributeurs publics d’histoires courtes, une première dans l’édition en France, selon son concepteur.

« L’idée nous est venue devant un distributeur de barres chocolatées et de boissons et on s’est dit qu’on pourrait faire la même chose avec de la littérature populaire de bonne qualité pour occuper de petits temps morts », a déclaré lundi à l’AFP Christophe Sibieude, cofondateur et président de Short Edition, une start-up d’édition communautaire iséroise.

Grenoble expérimente des distributeurs publics d'histoires courtes, une première dans l'édition en France

Prototypes loués pendant un an par la municipalité grenobloise, « ces bornes délivrent gratuitement et à la demande un ticket papier sur lequel l’utilisateur peut lire des nouvelles, des BD courtes ou des poèmes que l’on retrouve aussi sur notre plateforme communautaire (ndlr: site internet, application pour smartphones…). Cette dernière met en avant 5.000 auteurs et compte déjà 140.000 abonnés », a-t-il ajouté.

Sur le tableau de bord des appareils, il faut choisir entre trois boutons à actionner, pour des histoires d’une durée d’une, trois et cinq minutes, a constaté un journaliste de l’AFP.

Une première tentative permet de découvrir « Vacuité », une poésie en prose.

L’oeuvre se présente sous forme d’un ruban de 8 centimètres de large. Et atteignant 60 cm de long pour le format « trois minutes » (le double pour cinq minutes de lecture).

Une femme utilise un distributeur d'histoires courtes installé à Grenoble, le 12 octobre 2015

Au total, huit de ces distributeurs orange et noir, hauts d’un mètre et sans écran, doivent être installés à l’Hôtel de Ville, à l’Office du tourisme, dans des bibliothèques municipales et des centres sociaux. Leur utilisation est totalement gratuite.

C’est à la suite d’une rencontre en juillet 2014 avec le maire EELV de Grenoble, Eric Piolle, que l’installation de ces bornes a été rendue possible, selon Short Edition.

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