Insectes : les dieux de la rampe…

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Ce jeudi à 10h50 avec le documentaire «Insectes rampants», Arte nous immerge dans le monde fascinant des insectes rampants, capables de survivre dans des conditions extrêmes grâce à leurs armes, à leur ruse et à d’étranges astuces…

Voici déjà un aperçu.

Le grand bleu

Dans les grottes de Waitomo, en Nouvelle-Zélande, l’évolution s’est montrée particulièrement créative avec la titiwai (mot maori signifiant « reflet sur l’eau »), larve de la mouche Arachnocampa luminosa. Accrochées par milliers au plafond de la caverne, les titiwai sécrètent chacune un filament de soie, recouvert de gouttes gluantes. Elles ont aussi développé un don fabuleux : la bioluminescence, qui se reflète sur leurs filaments, véritables pièges pour les proies (papillons, insectes…) créant un spectacle naturel féérique. Les grottes de Waitomo sont d’ailleurs une attraction touristique.


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Un mâle à la hauteur…

La mante géante australienne est l’une des plus imposantes du monde (jusqu’à 12 cm). C’est une chasseuse vorace et agressive, dotée d’une arme puissante : la patience. Capable de rester à l’affût plusieurs heures sans bouger, elle attaque ses proies avec ses pattes « ravisseuses » rouges et de puissantes mandibules tranchantes. La belle est deux fois plus grande que son galant. Leur accouplement peut durer des heures, mais la femelle ne peut réfréner son instinct de prédatrice et, souvent, dévore le mâle en commençant par la tête. Ce qui ne l’empêche pas d’achever son « devoir conjugal » …


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Flashdance

La minuscule (moins de 5 mm) araignée paon (dite sauteuse), considérée comme la plus belle araignée du monde, vit principalement en Australie. Elle est célèbre, bien sûr, pour ses couleurs chatoyantes, mais surtout pour sa parade nuptiale et sa chorégraphie rythmée plutôt impressionnante. Mais là non plus, le mâle n’a pas beaucoup plus de chance… S’il ne plaît pas à Madame, il lui sert de goûter !


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Goldfinger

L’araignée à soie dorée est célèbre pour ses toiles aux reflets dorés et la résistance exceptionnelle de sa soie : à épaisseur égale, elle est cinquante fois plus solide que l’acier, tout en restant souple ! Collante, pouvant atteindre un mètre de diamètre, sa toile lui permet ainsi de capturer une grande variété d’insectes… Qu’elle ne consomme pas toujours immédiatement : certains sont enroulés, suspendus, en réserve.


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La peur au ventre

Il existe plus de 500 espèces de coléoptères bombardiers répartis sur tous les continents (photo, Brachinus alternans). Quand l’un d’eux est encerclé par les fourmis, ses prédateurs, il joue son atout suprême : de l’extrémité de son abdomen, il pulvérise une substance brûlante – pouvant atteindre 100 °C – et corrosive, faisant littéralement griller les insectes. Le jet est accompagné d’un claquement sonore et d’un nuage de vapeur. Cette défense chimique spectaculaire dégage, en outre, une odeur nauséabonde…


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Camouflage

Au nord de l’Australie, le phasme à tiare porte l’art du camouflage à son plus haut niveau. À l’état d’œuf, il ressemble à une graine de plante, que les fourmis transportent dans leur nid, le mettant ainsi à l’abri des prédateurs. Une fois éclose, la nymphe imite une fourmi pour survivre, puis s’échappe pour rejoindre la canopée, où elle ressemblera, après la mue, à une feuille quasiment invisible. En posture défensive, le phasme à tiare dissuade son adversaire en relevant son abdomen comme un scorpion, bien qu’il soit totalement inoffensif… Un champion de la supercherie !


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