Le quiz de Léonard de Vinci

Réponses

1.b. Fils illégitime d’un notaire et d’une paysanne, il ne possède pas de nom de famille. « Vinci » n’est autre que la ville où il est né, près de Florence, en Toscane.

2.a. Après des études sommaires – limitées par son statut d’enfant hors mariage -, il entre à 15 ans dans l’atelier du peintre et sculpteur Andrea del Verrocchio à Florence, où il fait la connaissance de Botticelli qui deviendra son ami.

3.c. Cette méthode implique la superposition soignée de plusieurs couches de peinture translucide afin de créer un effet vaporeux.

4.a. Une expérience traumatisante vécue à 24 ans. Relâché faute de preuves, il sera très discret sur ses relations affectives. Les historiens supposent que ses élèves Salaï et Melzi ont été ses amants. Il était aussi un grand procrastinateur : seules une quinzaine d’œuvres sont achevées…

5.c. Les deux autres propositions sont vraies ! Le chef-d’œuvre de 9 m de long, représentant le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, a échappé de justesse à sa destruction. Pour l’admirer au couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie, à Milan, il faut réserver ses billets plusieurs mois à l’avance. Cette fresque fut commandée par le duc Ludovic Sforza, pour lequel De Vinci officie, dix-huit ans durant, en tant….qu’ingénieur et organisateur de fêtes. Pour certains, l’évangéliste Jean, assis à la droite du Christ, ressemble tant à une femme qu’il serait en réalité Marie-Madeleine, son épouse secrète ! Une rumeur alimentée par le « Da Vinci Code » de Dan Brown, mais démentie par les historiens de l’art, assurant que les « traits juvéniles correspondaient aux idéaux de la Renaissance ».

6.b. Étant gaucher, l’artiste adopte l’écriture dite « spéculaire » pour éviter de passer la main sur l’encre humide.

7.b. Une tendance assez rare à son époque. Doté d’une grande compassion pour les animaux, le peintre allait même jusqu’à racheter les oiseaux en cage sur les marchés pour leur rendre la liberté. Par ailleurs, il vouait une passion pour les pâtes et aurait même conçu une machine pour en fabriquer.

8.a. Pour lui, art et sciences sont indissociables. Il utilise la géométrie et les mathématiques pour créer une forme humaine parfaitement proportionnée, tel que démontré par l’architecte romain Vitruve au I^er s. av. J.-C.

9.c. Ses dessins détaillés de muscles, os et organes sont parmi les plus précis de son époque !

10.b. S’il a côtoyé les deux autres, Michel-Ange reste son plus grand rival. En 1503, ils sont mis en compétition pour réaliser une fresque au Palazzo Vecchio, à Florence, sur le thème… de la guerre !

11.d. Il ne s’agit que d’une supposition fondée sur la similitude des traits de la Joconde (représentant Lisa del Giocondo) et ceux de « Saint Jean-Baptiste », dont Salaï (le prétendu amant) fut le modèle. De Vinci mit quatre ans à réaliser ce portrait, soit le temps qu’il a fallu à Michel-Ange pour peindre la chapelle Sixtine… Installée au Louvre par Napoléon Bonaparte depuis 1804, l’œuvre fut volée en 1911 pour être rapatriée dans son pays d’origine. Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso furent même soupçonnés ! Le tableau reprit sa place deux ans plus tard. Aujourd’hui, 7 millions de visiteurs se bousculent chaque année pour le contempler.

12.a. Le Roi de 22 ans eut un coup de cœur pour le génie florentin. En 1516, il l’invite dans son château du Clos Lucé, à Amboise, où le peintre restera jusqu’à sa mort, le 2 mai 1519, à 67 ans. Avec, dans ses bagages, « La Joconde »…

Cet article est paru dans le Télépro du 17/4/2025