Santé : comment renforcer son immunité

Bien choisir ses aliments est le premier pas vers une meilleure immunité © Getty Images

Rhumes, grippes, infections… Pour éviter les maladies de l’hiver, il faut soutenir ses défenses immunitaires. Voici les bons réflexes à adopter, évoqués notamment ce mardi à 21h10 sur France 5 dans «Enquête de santé».

Le terme « immunité » renvoie à la capacité de l’organisme à résister à des substances étrangères qui menacent son bon fonctionnement. Notre environnement est peuplé de microbes (virus, bactéries, champignons) et de corps étrangers (pollen, allergènes…) auxquels notre organisme est constamment exposé. Le corps humain est un milieu « rêvé » pour les microbes, c’est donc tout naturellement qu’ils cherchent à s’y faufiler. Lorsque c’est le cas, notre corps met en place des mécanismes de défense via le système immunitaire.

Première réponse immunitaire

Les défenses sont de deux types. L’immunité innée, première ligne de défense, garantit que les germes ne pénètrent même pas dans l’organisme. Une peau intacte et des muqueuses saines agissent comme des barrières physiques. Les sécrétions telles que la salive contribuent à rendre inoffensifs les micro-organismes présents à la surface du corps et à les éliminer. Les différents ensembles des micro-organismes, appelés microbiotes (de la peau, des intestins, de la bouche…) agissent également comme un bouclier protecteur contre les pathogènes envahisseurs.

Seconde réaction

Lorsque virus et bactéries ont réussi à franchir la première ligne de défense de l’organisme (la réaction inflammatoire), une deuxième ligne se met en action : c’est l’immunité adaptative. Ce deuxième bouclier met en œuvre un mécanisme complexe faisant appel à des globules blancs particuliers : les lymphocytes B et T. Les premiers produisent des anticorps qui rendent l’agent pathogène inoffensif, tandis que les lymphocytes T détruisent les cellules infectées. La particularité de l’immunité adaptative ? Elle possède une mémoire des agressions. Ainsi, à chaque nouvelle exposition à un agent pathogène déjà rencontré, notre corps réagit plus fortement et plus vite.

Aliments ciblés

Le rôle de l’alimentation (vitamines et minéraux) dans le fonctionnement optimal du système immunitaire n’est plus à démontrer. Que privilégier pour faire face aux infections saisonnières ? Les aliments riches en prébiotiques comme l’ail, l’asperge, l’oignon, le poireau, les agrumes, le kiwi ou l’orange. Choisir les aliments riches en vitamine A comme l’huile de foie de morue, le jaune d’œuf et un très large choix de produits laitiers. Et consommer sans modération les aliments riches en vitamine C contenue dans tous les fruits et légumes.

La vitamine D active des globules blancs (lymphocytes T) nécessaires pour fabriquer des anticorps et détruire les microbes. On la trouve dans les poissons gras : harengs, maquereaux, sardines et anchois.
Certaines plantes peuvent contribuer à renforcer naturellement les défenses immunitaires. L’échinacée pourpre et l’Echinacea angustifolia (échinacée à fleurs étroites) augmentent la résistance de l’organisme et stimulent la production d’anticorps.

Choyer le microbiote

Des études récentes ont pointé l’influence d’un microbiote intestinal trop peu diversifié sur les dysfonctionnements du système immunitaire. Les probiotiques (ou ferments lactiques) présentent l’intérêt d’être des « bactéries amies » qui aident le microbiote intestinal à restaurer ses propriétés et son équilibre. Ils permettent d’empêcher la prolifération des germes indésirables. Les probiotiques sont présents dans les laits fermentés (yaourts, fromages, fromages blancs…) et disponibles sous forme de compléments alimentaires. 

Cet article est paru dans le Télépro du 11/12/2025

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