Belgique à la Coupe du Monde 2022 : dernière danse diabolique

Avec Eden Hazard et Romelu Lukaku diminués, l’excellent Kevin De Bruyne devra se surpasser © Isopix

Côté belge, cette Coupe du Monde au Qatar est sans doute la dernière chance de briller pour la génération dorée, demi-finaliste de la dernière édition en 2018.

Opposés durant la phase de groupes au Canada, à la Croatie et au Maroc, les Diables peuvent compter sur deux joueurs au sommet de leur art : Thibaut Courtois est à l’heure actuelle le meilleur gardien du monde, tandis que Kevin De Bruyne et son sens de la passe-clé brillent comme jamais à Manchester City.

Des atouts bien utiles pour compenser les nombreuses interrogations qui entourent la sélection belge. À commencer par Eden Hazard. Étincelant il y a quatre ans au Mondial russe, le Brainois a depuis été transféré au Real Madrid où il n’a jamais trouvé la bonne carburation. Souvent blessé, rarement titulaire, le capitaine belge voit sa place dans le onze de base discutée tant il semble loin de son meilleur niveau.

Un constat qui vaut aussi, dans une moindre mesure, pour Romelu Lukaku. Après une saison mitigée à Chelsea, l’attaquant est revenu se relancer à l’Inter où il avait brillé par le passé. Malheureusement, il y a enchaîné les blessures et on ignore s’il sera rétabli à temps pour les premières rencontres.

Enfin, la défense demeure la source de la majorité des inquiétudes. Titulaires indiscutables depuis de nombreuses années, Toby Alderweireld (33 ans) et Jan Vertonghen (35 ans) commencent à accuser le poids des ans et les alternatives disponibles (Dendoncker, Faes, Theate, Debast) n’ont pas fait leurs preuves au plus haut niveau.

Les Diables disposent malgré tout des ressources suffisantes pour l’écueil du premier tour, mais pourraient se voir opposés à l’Espagne ou à l’Allemagne dès les 1/8 de finale. Un sacré défi.

Cet article est paru dans le Télépro du 17/11/2022

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