Le père de Mickey quitte brusquement le monde de l’édition de jeux vidéo.
C’est un séisme pour ceux qui collectionnaient fiévreusement les figurines depuis l’été 2013 : Disney abandonne la série «Disney Infinity».
Clones à peine cachés des «Skylanders» de l’éditeur américain Activision, les trois épisodes de «Disney Infinity» marient avec plus ou moins de bonheur les mondes du jouet et du jeu vidéo. Au cœur de cette mécanique financière implacable pour les parents : des figurines (10 à 15 € l’unité) à téléporter à l’écran, au cœur du jeu, via un portail «magique» connecté à la console.
Le kit de départ n’a pour but que de générer l’achat compulsif de personnages supplémentaires, de nouveaux niveaux et de bonus présentés comme incontournables.
The Walt Disney Company tourne carrément le dos à l’édition de jeux vidéo et ferme les portes d’Avalanche Software, le studio en charge de «Disney Infinity».
300 postes passent à la trappe. Le père de Mickey a provisionné 147 millions de $ pour financer ce tournant majeur.
Pour les collectionneurs compulsifs, quatre produits compatibles avec «Disney Infinity 3» seront prochainement édités, avant que la page ne soit définitivement tournée. En mai, trois figurines célèbreront la sortie de «Alice De l’autre côté du miroir».
En juin, un playset «Le monde de Dory» combinera deux figurines et un accès à l’univers marin du dessin animé qui fait suite à «Le monde de Némo».
Georges Lekeu
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