Ce samedi à 20h20 sur La Une, «Un gars, un chef» revient en mode festif pour notre plus grand plaisir.
En 2016, la RTBF mettait fin à son émission culinaire «Un gars, un chef». Gérald Watelet était en cuisine et Adrien Devyver y jouait le commis qui n’en touchait pas une. «C’est moi qui avais voulu arrêter», se souvient Gérald Watelet. «Refaire six émissions, c’est très amusant. C’est un cadeau de Noël !» Le duo se reforme donc pour le meilleur de la cuisine et pour le rire pendant que «Les Pigeons» prennent un repos bien mérité.
Qu’y aura-t-il au menu de ce retour ?
Samedi 24 décembre, le prime time reviendra sur les moments exceptionnels, avec des choses qui nous ont fait rire et nous ont émus. Ce soir-là, je ne ferai qu’une seule recette : les gaufres de Bruxelles. Elles seront moins ratées que la première fois, mais ce n’est pas encore vraiment au point ! (Rires) Nous serons ensuite présents tous les jours de la semaine à 18.35 avec un menu et une invitée.
Cuisiner à la télé vous manquait ?
Je me suis vraiment bien amusé. Du coup, j’y ai repris goût… Ce qui est fabuleux, c’est qu’après 30 secondes dans la cuisine, nous avons eu l’impression qu’avec Adrien Devyver, nous ne nous étions jamais quittés. Dans la «vraie» vie, nous ne sommes pas amis, mais à chaque fois qu’on se retrouve, il sait sur quel bouton il faut pousser pour que ça redémarre, et moi, c’est pareil avec lui. La magie reprend…
Avec un autre animateur, l’alchimie serait différente ?
Oui. J’ai le côté sérieux et un peu cynique du gars qui fait semblant de tout connaître et Adrien est l’opposé. C’est ce qui est amusant. On rit beaucoup… Et il le faut, parce que cuisiner debout pendant toute une journée, c’est très fatigant. Il faut vraiment prendre du plaisir pour tenir.
Après «Un gars, un chef», vous aviez envie d’une émission sur les antiquaires…
C’est une niche et je ne sais pas si ça intéresse le grand public. Avec ce que je connais et ce que j’aime, il y aurait pourtant de quoi faire, mais je ne pense pas que la RTBF sera intéressée…
Pourtant «Affaire conclue» fonctionne…
Il y a le côté «casino» après la présentation de l’objet. Les gens aiment savoir combien on va acheter et qui se bat contre qui dans les acheteurs.
Comme Julien Cohen, vous achetez trop et vous ne savez pas revendre ?
Non et je n’ai pas dépensé des fortunes comme Julien Cohen le faisait. J’essaie de bien acheter pour bien revendre. D’ailleurs, on me dit que je n’achète pas assez dans «Affaire conclue», mais je refuse de le faire à n’importe quel prix, n’importe comment. Il ne faut pas fausser le marché et rester crédible pour la personne à qui je revendrai l’objet par la suite.
Cet article est paru dans le Télépro du 22/12/2022
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