Mons : Télé MB en mieux !

Mons : Télé MB en mieux !
Pierre Bertinchamps Journaliste

La chaîne locale de la région de Mons vient de rénover son studio. Petite visite du propriétaire…

Même si les téléspectateurs de Mons et du Borinage en profitent depuis un peu plus d’un mois, c’est seulement vendredi dernier que Télé MB a officiellement inauguré son nouveau studio. Pour l’occasion, un week-end portes ouvertes a été organisé pour permettre au public de découvrir les coulisses de la chaîne de proximité.

Depuis presque vingt ans, Télé MB a pris ses quartiers dans le Carré des Arts. Une ancienne bâtisse militaire rachetée par la ville et transformée en un lieu de la culture, avec notamment le Conservatoire qui est voisin de la télévision locale. Cette inauguration est un peu un second souffle pour Télé MB.

Pierre Bertinchamps

Ce n’est pas pour autant que l’idée d’une fusion des quatre télés hennuyères refait surface. «Si l’idée est de savoir si c’est suffisant d’avoir quatre télés dans la province, pour moi, non ! On devrait même avoir une chaîne pour le Borinage, pour Mons intramuros, etc… Pas forcément des structures complètes pour le petit écran, mais une offre sur internet où le micro local est l’avenir de la presse audiovisuelle. Il faut s’entendre sur le mot ‘télévision’», conclut-il. Selon un sondage, 24% du public des plus de 15 ans regarde la télé montoise au moins une fois par semaine.

L’inauguration s’est faite en présence d’Elio Di Rupo, des bourgmestres des communes avoisinantes, de Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF, et des représentants des autres télévisions locales. Avec le slogan de la relance de la chaîne : «Semons le printemps sur les écrans», le carton d’invitation à la soirée inaugurale contenait des semences qu’il suffit de planter pour obtenir du basilic. Le bourgmestre de Mons s’est prêté au jeu avec beaucoup d’amusement. On verra bientôt si le tenor des Rouges a la main verte !

Pierre Bertinchamps

Ce sont 665.000€ qui ont été investis en deux ans pour la mise à jour de l’outil. De l’argent que Télé MB a obtenu des communes, après son refinancement, il y a trois ans. Un audit avait fait apparaître que Télé MB était au bord du gouffre, et qu’il fallait soit investir, soit fermer la télévision locale. Les pouvoirs locaux ont choisi d’injecter de l’argent frais, et d’en profiter pour moderniser les installations.

Dans les semaines à venir, Télé MB va renforcer ses synergies avec ACTV et Télésambre, notamment sur le web où un investissement commun a été consenti pour la mise en ligne de nouveaux sites. «Il y a une lame de fond au sein de toute la fédération des Télés Locales», détaille M. Flament. «Des synergies sont demandées par le Ministre Marcourt, et le Livre blanc de 2016  demande des avancées significatives dans la manière de travailler. Il n’y a plus un gros investissement qui se fait sans que les onze autres chaînes ne soient au courant. Cela permet à la télévision centrale sur ce marché de faire influencer les prix pour d’autres.»

Ce n’est pas pour autant que l’idée d’une fusion des quatre télés hennuyères refait surface. «Si l’idée est de savoir si c’est suffisant d’avoir quatre télés dans la province, pour moi, non ! On devrait même avoir une chaîne pour le Borinage, pour Mons intramuros, etc… Pas forcément des structures complètes pour le petit écran, mais une offre sur internet où le micro local est l’avenir de la presse audiovisuelle. Il faut s’entendre sur le mot ‘télévision’», conclut-il. Selon un sondage, 24% du public des plus de 15 ans regarde la télé montoise au moins une fois par semaine.

L’inauguration s’est faite en présence d’Elio Di Rupo, des bourgmestres des communes avoisinantes, de Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF, et des représentants des autres télévisions locales. Avec le slogan de la relance de la chaîne : «Semons le printemps sur les écrans», le carton d’invitation à la soirée inaugurale contenait des semences qu’il suffit de planter pour obtenir du basilic. Le bourgmestre de Mons s’est prêté au jeu avec beaucoup d’amusement. On verra bientôt si le tenor des Rouges a la main verte !

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Le nouveau studio s’étend sur 116 m². Bien que disposé tout en longueur, il offre trois ambiances différentes : un lounge pour des talkshows, un coin débat (qui sera très utile pour les élections communales à venir) et l’espace du JT qui permet aussi d’accueillir un intervenant. Le tout dans un même décor : une bâche de 35 mètres réalisées au départ de photos prises par les équipes. Elle reprend tout le paysage de la zone de Télé MB, de la frontière française au beffroi de la cité du Doudou. Pour donner un côté un peu plus cosy au(x) studio(s), des arches en bois de 300 kilos ont été intégrées.

«Ces investissements vont nous permettre de travailler plus sereinement pour développer de nouveaux objectifs en fonction de l’axe stratégique de la chaîne», explique David Flament, directeur de Télé MB. Un nouvel outil qui s’accompagne d’une diminution du nombre de techniciens puisque le nouveau studio fonctionne avec pas mal de caméras automatiques. «Ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses. Il y a 9 caméras-robots dans le studio, et cette automatisation vient remplacer un travail qui n’était pas forcément valorisant pour un cadreur. Aujourd’hui, ce cadreur part sur le terrain.»

Ce sont 665.000€ qui ont été investis en deux ans pour la mise à jour de l’outil. De l’argent que Télé MB a obtenu des communes, après son refinancement, il y a trois ans. Un audit avait fait apparaître que Télé MB était au bord du gouffre, et qu’il fallait soit investir, soit fermer la télévision locale. Les pouvoirs locaux ont choisi d’injecter de l’argent frais, et d’en profiter pour moderniser les installations.

Dans les semaines à venir, Télé MB va renforcer ses synergies avec ACTV et Télésambre, notamment sur le web où un investissement commun a été consenti pour la mise en ligne de nouveaux sites. «Il y a une lame de fond au sein de toute la fédération des Télés Locales», détaille M. Flament. «Des synergies sont demandées par le Ministre Marcourt, et le Livre blanc de 2016  demande des avancées significatives dans la manière de travailler. Il n’y a plus un gros investissement qui se fait sans que les onze autres chaînes ne soient au courant. Cela permet à la télévision centrale sur ce marché de faire influencer les prix pour d’autres.»

Ce n’est pas pour autant que l’idée d’une fusion des quatre télés hennuyères refait surface. «Si l’idée est de savoir si c’est suffisant d’avoir quatre télés dans la province, pour moi, non ! On devrait même avoir une chaîne pour le Borinage, pour Mons intramuros, etc… Pas forcément des structures complètes pour le petit écran, mais une offre sur internet où le micro local est l’avenir de la presse audiovisuelle. Il faut s’entendre sur le mot ‘télévision’», conclut-il. Selon un sondage, 24% du public des plus de 15 ans regarde la télé montoise au moins une fois par semaine.

L’inauguration s’est faite en présence d’Elio Di Rupo, des bourgmestres des communes avoisinantes, de Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF, et des représentants des autres télévisions locales. Avec le slogan de la relance de la chaîne : «Semons le printemps sur les écrans», le carton d’invitation à la soirée inaugurale contenait des semences qu’il suffit de planter pour obtenir du basilic. Le bourgmestre de Mons s’est prêté au jeu avec beaucoup d’amusement. On verra bientôt si le tenor des Rouges a la main verte !

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