Blanche après sa qualification : «Je ne pensais pas aux téléspectateurs»

Blanche après sa qualification : «Je ne pensais pas aux téléspectateurs»
Pierre Bertinchamps Journaliste

Après l’euphorie de son passage en finale de l’Eurovision, Blanche livre ses premières impressions à Télépro. Rencontre en totale décontraction…

Une bonne nuit de sommeil, et on retrouve déjà Blanche a son hôtel, à Kiev. «Je suis un peu fatiguée», sourit Blanche.

Pas de répétitions, ce mercredi pour la chanteuse qui va pouvoir récupérer et souffler avant le second round samedi ! Depuis le passage en finale, la cote de Blanche remonte. Les bookmakers lui donnent une quatrième place, samedi, et le titre grimpe dans charts européens. Au niveau mondial, sur iTunes, «City Lights» est 192e !

Comment vous sentez-vous ?

J’y repense beaucoup ! Le fait qu’on passe en finale, ça change tout ! Si on n’avait pas été qualifiés, je serais rentrée à l’hôtel, j’aurais pris ma douche, et puis voilà… Et je serais en déprime ! (rires) Là, je suis trop contente. Je ne me rends compte des choses que maintenant.

La pression est retombée ?

C’est bizarre qu’il y ait deux shows, où on fait la même chose. Hier, après notre qualification, plusieurs personnes m’ont dit «Bonne chance». On a l’impression que c’est fini, alors que non. Il y a encore une prestation. La pression est effectivement retombée, mais on va vite se remettre dans le bain…

Votre album sera du même acabit ?

Oui, et à l’origine, «City Lights», c’est exactement le style que je veux faire. En le formatant pour l’Eurovision, on a changé le rythme de la chanson. Si on a écrit une chanson de 4 minutes, c’est parce qu’elle doit durer 4 minutes. La raccourcir nous a forcés à faire beaucoup de compromis.

La version originelle sera dans l’album ?

Je ne pense pas, mais on pourra la reprendre sur scène, par exemple.

Quels candidats de la finale vous fait peur ?

Il y en a beaucoup… (rires) Il y a la Moldavie que tout le monde adore, même moi ! Ils cassent tout, et mettent l’ambiance. La Suède évidemment. Leur show est super. Et l’Italie où Francesco Gabbani est super adoré…

Entretien (à Kiev) : Pierre Bertinchamps

Revivez la prestation de Blanche :

À quoi pensiez-vous pendant votre chanson ?

J’étais vraiment dedans, mais j’avais quelques petites pensées par-ci, par-là. C’est à cause du stress. Je ne pensais pas aux téléspectateurs, mais un peu plus au public dans la salle. Et je pensais aussi aux téléspectateurs qui me tiennent à cœur…

Pierre Dumoulin dit que vous avez «des larmes dans la voix»

Je suis tout à fait d’accord. Pour moi, la musique doit faire passer des émotions. Quand quelqu’un pleure, ça nous touche aussi. Les larmes dans la voix, c’est de l’émotion à l’état pur. Et c’est pour ça que je veux faire de la musique.

C’est ça que les fans, à Kiev, n’ont pas compris ?

La voix et l’émotion, c’est un tout. Les fans, ce qu’ils veulent voir, c’est un show, pas une personne, en plan fixe, qui est debout devant son pied de micro et qui ne bouge pas. Ils ne veulent pas s’ennuyer pendant l’émission, et ils sont dans une optique où il faut que ça en jette avec du feu, des gens qui sautent partout… Ils se sont focalisés sur ce qu’il n’y avait pas.

Votre album sera du même acabit ?

Oui, et à l’origine, «City Lights», c’est exactement le style que je veux faire. En le formatant pour l’Eurovision, on a changé le rythme de la chanson. Si on a écrit une chanson de 4 minutes, c’est parce qu’elle doit durer 4 minutes. La raccourcir nous a forcés à faire beaucoup de compromis.

La version originelle sera dans l’album ?

Je ne pense pas, mais on pourra la reprendre sur scène, par exemple.

Quels candidats de la finale vous fait peur ?

Il y en a beaucoup… (rires) Il y a la Moldavie que tout le monde adore, même moi ! Ils cassent tout, et mettent l’ambiance. La Suède évidemment. Leur show est super. Et l’Italie où Francesco Gabbani est super adoré…

Entretien (à Kiev) : Pierre Bertinchamps

Revivez la prestation de Blanche :

Vos copines en ont pensé quoi en Belgique ?

Il y avait un événement à Uccle (là où vit Blanche, NDLR) où on projetait la demi-finale. Elles m’ont envoyé plein de vidéos de mon passage. C’est génial !

C’est important pour vous la réaction de vos copines ?

Honnêtement, quand je lis des choses négatives, je n’y prends pas attention. Par contre si ça vient de mes amies, c’est différent. Je sais qu’elles sont super-honnêtes. Et quand des choses n’allaient pas, elles m’en ont parlé. Quand elles me disent «Ellie, arrête», je sais que là, il y a un souci. À l’inverse, leurs félicitations me rassurent aussi. Leur avis a lui seul vaut plus que 300 commentaires négatifs…

À presque 18 ans, comment vit-on un tel événement ?

C’est le plus difficile : on n’est pas préparé à tout ça. Il y a plein de choses à faire. Et j’essaie de tirer le meilleur parti de chaque choses. Par exemple, les interviews préparent un peu à être sur scène, quelque part… Je peux y gagner en confiance. Là, je suis censée être en cours, et dès que je rentre de Kiev, je dois commencer la préparation de mes examens. (Blanche est en rhéto, NDLR) Ça me fait prendre du recul.

​À lire aussi : Blanche passera dans la seconde partie de la finale

À l’école, comment les autres élèves vous abordent-ils ?

On savait depuis longtemps que j’allais à l’Eurovision. Et l’an dernier, pour «The Voice Belgique», il y avait des affiches partout dans l’école pour me soutenir. Ça ne changera pas grand-chose… Ces derniers temps, il y a des élèves de première ou de deuxième qui m’envoient des messages de félicitations. C’est mignon… Quand je suis à l’école, pour les amis, ça ne change rien, mais ils sont contents pour moi.

À quoi pensiez-vous pendant votre chanson ?

J’étais vraiment dedans, mais j’avais quelques petites pensées par-ci, par-là. C’est à cause du stress. Je ne pensais pas aux téléspectateurs, mais un peu plus au public dans la salle. Et je pensais aussi aux téléspectateurs qui me tiennent à cœur…

Pierre Dumoulin dit que vous avez «des larmes dans la voix»

Je suis tout à fait d’accord. Pour moi, la musique doit faire passer des émotions. Quand quelqu’un pleure, ça nous touche aussi. Les larmes dans la voix, c’est de l’émotion à l’état pur. Et c’est pour ça que je veux faire de la musique.

C’est ça que les fans, à Kiev, n’ont pas compris ?

La voix et l’émotion, c’est un tout. Les fans, ce qu’ils veulent voir, c’est un show, pas une personne, en plan fixe, qui est debout devant son pied de micro et qui ne bouge pas. Ils ne veulent pas s’ennuyer pendant l’émission, et ils sont dans une optique où il faut que ça en jette avec du feu, des gens qui sautent partout… Ils se sont focalisés sur ce qu’il n’y avait pas.

Votre album sera du même acabit ?

Oui, et à l’origine, «City Lights», c’est exactement le style que je veux faire. En le formatant pour l’Eurovision, on a changé le rythme de la chanson. Si on a écrit une chanson de 4 minutes, c’est parce qu’elle doit durer 4 minutes. La raccourcir nous a forcés à faire beaucoup de compromis.

La version originelle sera dans l’album ?

Je ne pense pas, mais on pourra la reprendre sur scène, par exemple.

Quels candidats de la finale vous fait peur ?

Il y en a beaucoup… (rires) Il y a la Moldavie que tout le monde adore, même moi ! Ils cassent tout, et mettent l’ambiance. La Suède évidemment. Leur show est super. Et l’Italie où Francesco Gabbani est super adoré…

Entretien (à Kiev) : Pierre Bertinchamps

Revivez la prestation de Blanche :

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici