Cerveau : des conseils pour stimuler nos petites cellules grises !

Un organe que l'on peut booster pour retarder son vieillissement prématuré © France 2

Notre cerveau aussi a besoin d’entretien ! Adopter un mode de vie sain permet de prévenir de nombreux troubles cérébraux. Voici sept règles à suivre pour mettre toutes les chances de son côté !

À partir d’un certain âge, le cerveau se fatigue… C’est pourquoi mardi à 21h05, sur France 2, «Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain» vous expliquent pourquoi il faut le stimuler. Deux associations américaines de médecins spécialistes de la santé cardiaque (1) et de la prévention des accidents vasculaires cérébraux (2) relèvent sept règles de vie toutes simples (3) pour protéger le cœur et les artères, mais aussi se prémunir des accidents vasculaires cérébraux et, dans une certaine mesure, de la démence.

1 Arrêter de fumer

Le tabagisme augmente les risques de cancer, de maladies cardio­vasculaires, mais aussi, et c’est moins connu, de démence. Les fumeurs sont plus susceptibles de développer de l’athérosclérose, de l’artériosclérose et des inflammations chroniques qui augmentent les risques d’accident vasculaire cérébral et affectent le bon fonctionnement du cerveau. Le tabagisme entraîne aussi une détérioration générale de la capacité de réflexion : une étude néerlandaise de 2002 a démontré que les fumeurs de plus de 45 ans sont physiquement et mentalement moins vifs. Leur score à une série de tests était comparable à celui de non-fumeurs quatre ans plus âgés.

2 Bouger

La plupart des études montrent que le cerveau des personnes qui restent physiquement actives fonctionne, en moyenne, plus longtemps. Spécialiste de la démence au Centre Alzheimer d’Amsterdam, Wiesje van der FIier explique que le phénomène n’est pas encore clair : «Nous supposons que le cœur pompe plus fort et que, de ce fait, irrigue mieux le cerveau.»

3 Surveillez son IMC

L’indice de masse corporelle (IMC) se calcule en divisant le poids (en kilos) par le carré de la taille (en mètres). Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est important de maintenir un IMC inférieur à 25. Au-delà, on parle de surpoids et d’un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral, de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Le risque de démence est également plus élevé chez les plus de 50 ans en surpoids, notamment parce que les vaisseaux sanguins cérébraux, indispensables à une bonne alimentation des cellules nerveuses en nutriments et en oxygène, sont endommagés. Néanmoins, un peu d’embonpoint après 65 ans ne présente pas de danger. Au contraire même, un déficit pondéral peut s’avérer dangereux pour le cerveau.

4 Manger sainement

Manger sainement est bon pour le corps, mais aussi pour le cerveau ! Le meilleur régime ? Le méditerranéen, qui se compose de fruits et de légumes, de poisson (riche en acides gras oméga-3), d’huile d’olive (riche en acides gras oméga-9) et de graisses peu saturées.

5 Vérifier sa tension

L’hypertension n’augmente pas seulement les risques d’accident vasculaire cérébral, elle accélère l’apparition de troubles des facultés intellectuelles et, dans les cas les plus graves, conduit à la démence. C’est probablement dû au fait qu’une pression artérielle élevée persistante provoque un épaississement des parois des vaisseaux sanguins qui, par conséquent, rétrécissent. Des saignements mineurs ou une insuffisance locale en oxygène peuvent affecter le fonctionnement du cerveau et, éventuellement, favoriser le dépôt de plaques liées à la maladie d’Alzheimer. Le conseil des médecins américains : veillez à maintenir la pression artérielle en dessous de 130/80 mmHg (13/8). En mangeant sainement, en faisant de l’exercice et en maintenant son poids de forme !

6. Surveiller son cholestérol

Si on n’a pas encore pu établir formellement le lien entre le cholestérol et la bonne santé du cerveau, des scientifiques britanniques de l’université de Cambridge ont démontré que le cholestérol y provoquait la formation de dépôts de protéines nocives (bêta-amyloïdes) qui jouent plus que probablement un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

7 Faire contrôler son taux de sucre

Vous avez souvent soif, vous devez beaucoup uriner, vous avez les yeux douloureux, des infections récurrentes, des petites blessures qui cicatrisent mal… tous ces symptômes peuvent révéler un problème de glycémie. Faites contrôler votre taux de sucre dans le sang pour écarter tout risque de diabète de type 2, une maladie qui cause bien des dégâts au cerveau. À commencer par la perturbation du métabolisme des vaisseaux sanguins. Se pose également le problème de l’insuline à laquelle les diabétiques sont moins sensibles ou dont la production est insuffisante. Or cette hormone joue un rôle essentiel dans la capacité d’apprentissage et la mémoire. Sans compter qu’elle pourrait également protéger de la maladie d’Alzheimer.

(1) American Heart Association

(2) American Stroke Association

(3) Source : https://www.heart.org 

Cet article est paru dans le Télépro du 25/2/2021

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici