ERT, la télévision publique grecque, renaît de ses cendres

ERT, la télévision publique grecque, renaît de ses cendres
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Dans la nuit de mardi à mercredi, le Parlement grec a voté le rétablissement de la radio-télévision publique ERT, fermée brutalement il y a deux ans par le précédent gouvernement dans le cadre de la politique d’austérité.

Cette renaissance était l’une des promesses électorales du nouveau gouvernement de la gauche radicale Syriza, au pouvoir depuis trois mois.

Exit Nerit

La fermeture de la ERT, le 11 juin 2013, avait provoqué un choc dans le pays et un émoi international. Elle avait été remplacée un an plus tard par Nerit, un organisme à budget réduit qui ne comprenait que 500 employés.

Outre le remplacement du titre de Nerit par le titre historique ERT, la nouvelle loi prévoit la réintégration des 1.550 anciens employés de la ERT qui le souhaitent.

Au total, ERT comptait plus de 2.600 salariés, mais des centaines d’entre eux sont partis à la retraite après sa fermeture.

60 millions d’euros

Le coût de la ERT nouvelle mouture a été fixé à 60 millions d’euros par an. Pour la financer, les Grecs devront s’acquitter d’une redevance mensuelle de 3 €. Le prix du service public retrouvé.

Isabelle Moray

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