Quiz : 10 colles pour ramener sa fraise… sur la fraise !

C'est l'un des plaisirs de l'été pour les gourmands ! © Getty

Appréciée depuis le Néolithique de l’Europe à l’Asie, en passant par l’Amérique, elle est «la star des beaux jours», comme titre «Xenius» ce mercredi à 17h40 sur Arte.

Êtes-vous incollable sur ce petit délice rouge sucré ? Après vous être essayé à ce quiz, vous saurez tout de la fraise et pourrez… la ramener !

1. Que signifie «fragare», le mot latin à l’origine de «fraise» ?

A. Avoir faim.

B. Sentir bon.

C. S’arrondir.

2. Les fraises sont :

A. Des fruits.

B. Des légumes.

C. Des graines.

3. Combien de calories contiennent 100 gr de fraises ?

A. 35 kcal.

B. 115 kcal.

C. 250 Kcal.

4. Les fraises des bois sont connues depuis l’Antiquité. Quelle utilisation non alimentaire en faisaient les Romains ?

A. Ils en déposaient sous leur lit pour s’attirer la faveur des dieux.

B. Ils les utilisaient comme éléments de décoration.

C. Ils en faisaient des produits de beauté.

5. De quel croisement sont issues la plupart des fraises consommées aujourd’hui ?

A. Une fraise japonaise et une italienne.

B. Une fraise canadienne et une chilienne.

C. Une fraise chinoise et une colombienne.

6. Combien existe-t-il d’espèces de fraises ?

A. Environ 100.

B. Environ 300.

C. Environ 600.

7. D’où vient l’appellation anglaise «strawberry» ?

A. C’est une référence à la manière dont la fraise est protégée pendant sa maturation.

B. Les Anglais ne dégustent qu’une variété de fraise mise au point par un certain Mister Straw.

C. C’est une déformation de «strange berry».

8. Quel pays est le plus gros producteur de fraises ?

A. Le Mexique.

B. Les États-Unis.

C. La Chine.

9. Quelle est la particularité des fraises cultivées par Yasuhito Teshima au Japon ?

A. Elles font la taille d’un melon.

B. Elles sont blanches.

C. Elles sont parfaitement carrées.

10. Quelle est la particularité des fraises de Wépion ?

A. Elles bénéficient d’une Indication Géographique Protégée (IGP).

B. Elles sont vendues à la criée.

C. C’est une espèce de fraise à part entière.

RÉPONSES

1. – B. Il est conseillé d’humer les fraises pour les choisir. Leur parfum est plus important que leur taille, les plus grosses étant souvent gorgées d’eau.

2. – A. Enfin, pas tout à fait ! D’un point de vue botanique, la pulpe rouge dont nous raffolons n’est pas le fruit mais le support ! Les vrais fruits sont les akènes, ces grains jaunes parsemant la surface des fraises.

3. – A. Délicieuse et ultra saine, la fraise a tout pour elle ! Composée de 90 % d’eau, c’est l’un des fruits les moins caloriques.

4. – C. Si nous la tartinons en confiture, les Romains, eux, s’en tartinaient le visage. Avec les fraises, ils confectionnaient des masques pour la peau.

5. – B. Au XVI e siècle, l’explorateur Jacques Cartier rapporte en Europe les premiers fraisiers américains, les fraises de Virginie. Au siècle suivant, un espion de Louis XIV, le bien nommé Amédée-François… Frézier ramène des plants de fraises blanches du Chili. En Bretagne, ces variétés sont cultivées côte à côte et un croisement spontané s’opère : la Fragaria ananassa Duchesne est née.

6. – C. Difficile de choisir ! Chez nous, la fraise Elsanta est la plus cultivée : elle représente 85 % de la production belge et se déguste de mai à juillet.

7. – A. Au XVIIe siècle, la culture de la fraise est améliorée grâce à une isolation du sol avec de la paille, «straw» en anglais. La fraise est donc une «baie de paille».

8. – C. En 2018, date des derniers chiffres de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, plus de 8,3 millions de tonnes de fraises ont été produites. Et la tête du podium revient à la Chine, avec près de 3 millions de tonnes ; suivent : les États-Unis (env. 1,3 million) et le Mexique (env. 650.000).

9 - B. Le Japon cultive plusieurs variétés de fraises blanches, mais celles de Yasuhito Teshima sont les plus prisées. Ces «joyaux blancs» pèsent généralement 50 g. (cinq fois plus qu’une fraise normale) et se vendent en emballage individuel au prix de… 8  €  !

10. – B. Les fraises de Wépion peuvent avoir deux origines. D’un côté les fraises wallonnes de la «Criée de Wépion» respectant un cahier des charges précis pour être vendues à l’horloge – à la criée qui a déménagé à Gerpinnes (près de Namur) en 2020 pour des raisons budgétaires -, et les «véritables fraises de Wépion», produites par un groupe privé qui vend notamment ses fraises aux enchères via Internet.

Cet article est paru dans le Télépro du 20/5/2021

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