Un documentaire à voir ce mardi à 21h sur Tipik.
Cinq millions d’Américains seraient adeptes du New Age, ou de mouvements assimilés, un courant spirituel né dans les sixties qui puise ses références dans les philosophies orientales et hindouistes, les rites des peuples primitifs et les techniques de développement personnel. Gourous, guérisseurs, chamanes et autres sorciers modernes sont devenus les nouveaux maîtres à penser d’une Amérique en quête de sens. Festivals, séminaires, retraites ésotériques et stages de détoxification à base de potions magiques douteuses se multiplient…
Les caméras ont ainsi suivi Leah, une jeune chamane qui participe chaque année au festival transformationnel «Beloved», au cœur des forêts de l’Oregon (États-Unis). Coupés du monde pendant quatre jours, les milliers de participants y vivent des expériences proches de l’extase collective, rythmées par des séances de yoga, de méditation, de chant, de danse…
Mais si le New Age évoque le mouvement hippie des années 1960, il a aussi un côté bien obscur. Les arnaques sont courantes et certaines pratiques peuvent être dangereuses, voire mortelles. Emprise, racket, abus sexuels, incitation au suicide… Des gourous se transforment ainsi en leaders de sectes. À l’image de James Arthur Ray, un ancien gourou star, condamné il y a dix ans pour avoir laissé mourir trois de ses adeptes lors d’une épreuve physique. Libéré après deux ans de prison, l’homme a fait son retour sur scène à Las Vegas…
Cet article est paru dans le Télépro du 26/1/2023
